La création d'un fonds dédié aux pertes et préjudices

La COP 27 s'est achevée sur un accord décisif visant à financer les pertes et préjudices subis par les pays vulnérables durement touchés par les inondations, les sécheresses et autres catastrophes climatiques.

Cette décision a été largement saluée comme historique. Pourquoi ? Parce que, pour la première fois, les pays ont reconnu le besoin de financement pour répondre aux pertes et préjudices liés aux effets catastrophiques du changement climatique, et ont accepté la création d'un fonds et les dispositions de financement nécessaires.

Même si des réponses doivent encore être apportées au cours de l'année à venir, comme qui devra cotiser au fonds ; d'où proviendra cet argent ; ou encore quels pays en bénéficieront ; il s'agit néanmoins d'un pas important vers la justice, a déclaré le secrétaire général des Nations unies.

Un « comité de transition » formulera des recommandations sur la manière de rendre opérationnels les nouveaux accords de financement et le fonds, pour examen et adoption lors de la COP 28 l'année prochaine. La première réunion du comité transitoire devrait avoir lieu avant la fin du mois de mars 2023.

Ce résultat nous fait avancer, a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat. Nous avons déterminé une voie à suivre pour une conversation qui dure depuis des décennies sur le financement des pertes et préjudices, en délibérant sur la façon dont nous abordons les impacts sur les communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été ruinés par les pires impacts des changements climatiques.

 

 

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