A Brewing Storm: Le café exposé aux risques climatiques
31 août 2016
Rapport

Les changements climatiques exercent déjà une pression sur la production et les coûts de l’approvisionnement en café dans la majeure partie de la « bean belt », ceinture formée par les pays producteurs de café. L'augmentation des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes réduiront jusqu'à 50 pour cent la zone propice à la production, dégraderont la qualité du café et augmenteront les prix du café pour les consommateurs. Selon le rapport du Climate Institute: « A Brewing Storm », sur  l’exposition du café aux risques climatiques paru le 29 août.

« Plus de 2,25 milliards de tasses de café sont consommées chaque jour dans le monde, et près de la moitié des Australiens boivent du café régulièrement », a déclaré le PDG du Climate Institute, John Connor. « Cependant le café n’est qu’un des éléments de la  multitude de ceux de plus en plus exposés aux impacts négatifs du climat, et de ses effets corollaires ».

« Notre rapport A Brewing Storm, commandé  par Fairtrade Australie et Nouvelle-Zélande, a fait des recherches parmi les informations disponibles sur les risques climatiques encourus par le café, et devrait faire réagir les consommateurs australiens de café et fournir une raison supplémentaire à l’action climatique urgente ».

La production mondiale de café a plus que triplé depuis les années 1960 pour approvisionner le marché d’une valeur de 19 milliards de dollars, qui voit sa consommation annuelle continuer d’augmenter de 5 pour cent par an. Pourtant, entre 80 et 90 pour cent des 25 millions de producteurs de café du monde sont de petits exploitants les plus exposés au changement climatique. Ils vivent et travaillent en général dans la « bean belt », qui comprend environ 70 pays principalement en développement, dont le Guatemala, le Brésil, le Vietnam, la Colombie, l'Ethiopie et l'Indonésie. Le changement climatique menace leur monde.

« Sans une forte action climatique, les zones propices à la culture du café pourraient réduire leur production de moitié en quelques décennies, loin de l'équateur et déboucher sur des conflits avec d'autres utilisations des terres, telles que la conservation de la nature et de la foresterie. En 2080 le café sauvage, une ressource génétique importante pour les agriculteurs, pourraient avoir disparu ».

Des températures et des précipitations accrues ont déjà augmenté l'incidence des maladies et des parasites affectant les rendements et la qualité. Plus de réchauffement dans les pays déjà chaud, affecte également la santé physique et mentale des producteurs, des travailleurs et des communautés – et entraînera évidemment conséquences claires sur la productivité.

« Sans une action climatique considérable, les zones propices à la culture du café pourraient être réduites de moitié en quelques décennies, en déplaçant la production plus haut, loin de l'équateur, entrer en conflit avec d'autres utilisations des terres, telles que la conservation de la nature et la foresterie. D'ici 2080, le café sauvage ressource génétique de taille pour les agriculteurs, pourrait avoir disparu ».

Des températures et des précipitations accrues ont déjà augmenté l'incidence des maladies et des parasites qui affectent les rendements et la qualité. Dans les pays déjà chauds, un réchauffement encore plus important, ajoutera également des entraves à  la santé physique et mentale des producteurs, des travailleurs et des communautés – et évidemment des conséquences sur la productivité.

Crédit photo: The Climate Institute