La Convention enjoint les Parties d’encourager et de soutenir
par leur coopération les travaux de recherche et l’observation systématique
du système climatique, y compris en soutenant des programmes et réseaux
(voir l’alinéa g) du paragraphe 1 de l’article 4 et l’article 5).
Elle engage ainsi les Parties à coopérer pour améliorer les
capacités de participation des pays en développement à la
recherche et à l’observation systématique.
Un élément clé de l’application de ces articles
a été la coopération avec le Système mondial d’observation
du climat (SMOC) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM)
et d’autres agences participant au Programme d’action pour le climat de l’OMM.
A sa troisième session (Kyoto, décembre 1997) et à sa
quatrième session (Buenos Aires, novembre 1998), la Conférence
des Parties a adopté des décisions appuyant le SMOC et ses organes
partenaires et priant les Parties de contribuer pleinement à leurs activités.
A sa cinquième session (Bonn, octobre-novembre 1999),
la Conférence a adopté la décision 5/CP.5, qui invite
le secrétariat du SMOC à organiser, en liaison avec le FEM et d’autres
organismes compétents, des ateliers régionaux dans le but de déterminer
les besoins prioritaires en matière de renforcement des capacités
aux fins d’une participation plus active des pays en développement aux
activités d’observation systématique. Par ailleurs, elle a prié
instamment les Parties de remédier aux déficiences des réseaux
d’observation du climat et de faire des propositions précises à
cet effet. La Conférence des Parties a aussi adopté des directives
pour l’établissement de rapports sur les systèmes mondiaux d’observation
du climat
et invité les Parties à soumettre des rapports détaillés
sur l’observation systématique en même temps que leurs communications
nationales (à titre volontaire pour les Parties non visées à
l’annexe I). A cet égard, celle-ci a invité le secrétariat,
en liaison avec le secrétariat du SMOC, à mettre sur pied un processus
destiné à permettre de faire la synthèse et de procéder
à l’analyse des informations soumises par les Parties.
Suite à la décision 5/CP.5, le secrétariat
du SMOC a rendu compte de ses activités devant le SBSTA à sa douzième
session (juin 2000) et à la deuxième partie de sa treizième
session (tenue conjointement avec la sixième session de la Conférence
des Parties à La Haye, novembre 2000), où il a présenté
un rapport écrit. L’une de ces activités était l’organisation
d’ateliers régionaux dans le Pacifique Sud et l’Afrique. A la deuxième
partie de la treizième session du SBSTA, les Parties ont également
accueilli avec intérêt les informations fournies par l’Australie
concernant un cadre de présentation des rapports venant compléter
les directives CCNUCC pour l’établissement de rapports sur les systèmes
mondiaux d’observation du climat. Le SBSTA a encouragé les Parties à
tenir compte de ces informations dans l’élaboration de leurs communications
nationales.
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Le secrétariat du SMOC a également présenté
une communication à la quatorzième session du SBSTA (tenue conjointement
avec la deuxième partie de la sixième session de Conférence
des Parties à Bonn, juillet 2001) sur ses activités se rapportant
à la décision 5/CP.5, notamment les ateliers prévus
en 2002 pour la région des Caraïbes et de l’Amérique centrale
et pour la région de l’Asie. Il a également fourni une brochure
concernant une deuxième évaluation de l’adéquation du Système
mondial d’observation du climat.
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