| La Convention dispose que toutes les Parties doivent communiquer 
les mesures qu’elles prennent pour appliquer la Convention (paragraphe 1 
de l’article 4 et article 12). Conformément au principe des « responsabilités 
communes mais différenciées » inscrit dans la Convention, le 
contenu et le calendrier de présentation des rapports (appelés « communications 
nationales ») ne sont pas les mêmes pour les Parties visées 
à l’annexe I et pour les Parties non visées à l’annexe I. 
En outre, pour établir leurs communications nationales, ces dernières 
peuvent bénéficier d’un concours technique et financier fourni par 
le FEM, chargé du mécanisme financier 
de la Convention, par le biais de ses organes de mise en œuvre (PNUD, PNUE 
et Banque mondiale) et selon les directives expresses de la Conférence 
des Parties. Les Parties non visées à l’annexe I doivent 
présenter leurs communications initiales dans les trois ans de l’entrée 
en vigueur de la Convention à leur égard ou de la mise à 
disponibilité des ressources financières. Les Parties qui sont dans 
la catégorie des pays les moins avancés sont libres du choix de 
la date de leur communication initiale. S’agissant du contenu des communications, les Parties non visées 
à l’annexe I doivent suivre les directives convenues à la deuxième 
session de la Conférence des Parties (Genève, juillet 1996). A sa 
cinquième session (Bonn, octobre-novembre 1999), la Conférence des 
Parties a engagé un processus d’examen de ces directives en vue de les 
améliorer avant sa septième session (Marrakech, octobre-novembre 
2001). Le secrétariat 
établit une compilation-synthèse des communications des Parties 
non visées à l’annexe I qu’il soumet une fois par an au SBI 
et à la Conférence des Parties. Le premier rapport de ce type a 
été demandé par la Conférence des Parties à 
sa quatrième session (Buenos Aires, novembre 1998) et présenté 
à la onzième session du SBI et à la cinquième session 
de la Conférence des Parties (tenues pendant la même période 
en 1999). Dans le souci d’améliorer les communications nationales, 
la Conférence des Parties a institué à sa cinquième 
session le Groupe consultatif d’experts des communications nationales des Parties 
non visées à l’annexe I (GCE). Le Groupe consultatif est composé 
de cinq experts de chacune des trois régions en développement (Afrique, 
Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes), de six experts des 
Parties visées à l’annexe I et de trois experts d’organisations 
possédant l’expérience voulue. Ils ont été choisis 
dans un fichier d’experts et détiennent des compétences en matière 
d’inventaires des gaz à effet de serre, d’évaluation de la vulnérabilité 
et d’adaptation, de réduction des émissions et d’établissement 
des communications nationales. Le GCE se réunit deux fois par an, conjointement 
avec les sessions des organes de la Convention, et fait rapport de ses travaux 
au SBI. Trois ateliers régionaux 
ont été organisés dans chacune des régions en développement, 
plus un atelier interrégional à Panama, en mars 2001. Le mandat 
du GCE doit être réexaminé à la septième session 
de la Conférence des Parties. Le secrétariat 
est tenu de faciliter la fourniture d’un appui technique aux Parties non visées 
à l’annexe I pour l’établissement de leurs communications nationales. 
Cela comprend l’appui aux travaux du GCE, la participation aux ateliers régionaux 
et aux réunions du Groupe consultatif, la promotion de l’échange 
d’information et la formation. Le secrétariat transmet régulièrement 
au SBI des rapports touchant ces activités. Un tableau détaillé 
sur l’état 
d’avancement des communications nationales des Parties non visées à 
l’annexe I est affiché sur le site 
Web du secrétariat, avec une liste 
des projets présentés par les Parties (le paragraphe 4 
de l’article 12 de la Convention énonce que les Parties non visées 
à l’annexe I peuvent faire figurer dans leurs communications nationales 
des projets à financer).  
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