L’article 11de la Convention établit un mécanisme
chargé de fournir aux pays en développement des ressources financières
sous forme de dons ou à des conditions de faveur, notamment pour le transfert
de technologie. Il précise que ce mécanisme relève de la
Conférence des Parties devant laquelle il est responsable et qui définit
ses politiques, les priorités de son programme et les critères d’éligibilité
liés à la Convention. Le Fonds
pour l’environnement mondial (FEM) est l’entité chargée par
la Convention d’assurer à titre provisoire le fonctionnement du mécanisme
financier.
La décision 12/CP.2 adoptée par la Conférence
des Parties à sa deuxième session (Genève, juillet 1996)
comportait un Mémorandum d’accord entre la Conférence des Parties
et le Conseil du FEM, en vertu duquel la Conférence des Parties communique
régulièrement au FEM des directives sur ses activités dans
le domaine des changements climatiques, tandis que le FEM communique des rapports
annuels à la Conférence des Parties.
A la quatrième session (Buenos Aires, novembre 1998),
les Parties ont confirmé le FEM dans son statut d’entité chargée
d’assurer le fonctionnement du mécanisme financier, sous réserve
d’un examen tous les quatre ans. Elles ont aussi inclus dans le Plan d’action
de Buenos Aires la fourniture de directives supplémentaires au mécanisme
financier.
A sa sixième session (La Haye, novembre 2000), la Conférence
des Parties n’a pu s’entendre sur un ensemble de décisions à prendre
dans le cadre du Plan d’action de Buenos Aires et, comme ce fut le cas pour d’autres
questions, la fourniture de directives supplémentaires au mécanisme
financier a été renvoyée à la reprise de la sixième
session.
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