Il est question du deuxième examen des alinéas a)
et b) du paragraphe 2 de l’article 4 de la Convention à
l’alinéa d) du même paragraphe, dont les dispositions pertinentes
se lisent comme suit :
« La Conférence des Parties, à sa première
session, examinera les alinéas a) et b) pour voir s’ils sont
adéquats. Elle le fera à la lumière des données scientifiques
et évaluations les plus sûres concernant les changements climatiques
et leur impact, ainsi que des données techniques, sociales et économiques
pertinentes. Sur la base de cet examen, la Conférence des Parties prendra
les mesures voulues, qui pourront comporter l’adoption d’amendements aux engagements
visés aux alinéas a) et b)… Elle procédera à
un deuxième examen des alinéas a) et b) au plus tard le
31 décembre 1998, puis à des intervalles réguliers dont
elle décidera, jusqu’à ce que l’objectif de la Convention ait été
atteint. »
Ces dispositions ont été intégrées
à la Convention pour répondre aux inquiétudes de certains
pays, qui considéraient que les alinéas a) et b) du paragraphe 2
de l’article 4, qui énoncent l’engagement de principe des Parties
figurant à l’annexe I à limiter d’ici 2000 leurs émissions
de gaz à effet de serre aux niveaux de 1990, n’étaient pas
suffisants.
Le premier examen des alinéas a) et b) a été
entrepris à la première session de la Conférence des Parties
(Berlin, mars-avril 1995), conformément à l’alinéa d).
Les Parties ont conclu, dans leur décision appelée « Mandat
de Berlin », que les alinéas a) et b) n’étaient pas
adéquats et ont lancé les négociations qui ont abouti à
l’adoption du Protocole de Kyoto par la Conférence des Parties à
sa troisième session (Kyoto, décembre 1997).
Comme l’alinéa d) stipule que le deuxième examen
doit avoir lieu au plus tard le 31 décembre 1998, cette question a
été inscrite à l’ordre du jour de la quatrième session
de la Conférence des Parties. Malgré de multiples consultations,
il s’est avéré impossible de parvenir à une conclusion ou
une décision concertée. Les Parties s’étaient toutefois mis
d’accord sur le fait que les engagements existants des Parties figurant à
l’annexe I n’étaient pas adéquats et que le Protocole de Kyoto
constituait un progrès important dans la poursuite de l’objectif fondamental
de la Convention. Elles n’ont toutefois pas réussi à concilier leurs
différents points de vue sur la façon de réaliser cet examen
et sur les étapes à suivre. Ce qui divisait fondamentalement les
pays industrialisés et les pays en développement était la
question de savoir si l’application de l’article devrait être interprétée
comme l’ouverture d’un débat sur les engagements pour les Parties ne figurant
pas à l’annexe I.
Conformément au projet
de règlement intérieur appliqué,
qui stipule que tout point de l’ordre du jour d’une session de la Conférence
des Parties dont l’examen n’est pas terminé au cours de cette session est
automatiquement inscrit à l’ordre du jour provisoire de la session suivante,
le deuxième examen des alinéas a) et b) a été
renvoyé à l’ordre du jour de la cinquième session (Bonn,
octobre-novembre 1999). Lors de l’adoption de l’ordre du jour, le Groupe
des 77 et la Chine ont proposé de modifier le libellé du point
comme suit : « Examen visant à déterminer si les alinéas a)
et b) du paragraphe 2 de l’article 4 sont bien appliqués ».
Aucun accord ne s’étant dégagé sur cette proposition, le
point a été laissé en suspens. Lors de la dernière
séance plénière, le Président de la Conférence
des Parties a indiqué qu’en dépit de multiples consultations, les
Parties n’avaient pu encore une fois parvenir à une conclusion ou une décision
concertée sur cette question.
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Conformément au projet de règlement intérieur
appliqué, le deuxième examen des alinéas a) et b)
du paragraphe 2 de l’article 4 visant à déterminer s’ils
sont adéquats a été inscrit à l’ordre du jour provisoire
de la sixième session de la Conférence des Parties (La Haye, novembre 2000),
la modification du libellé proposé par le Groupe des 77 et
la Chine étant indiquée dans une note infrapaginale. Etant donné
l’impossibilité de parvenir à une entente, la question a été
à nouveau laissée en suspens et le Président de la Conférence
des Parties a tenté de trouver une solution. A la dernière séance
plénière, le Président a indiqué qu’en dépit
de multiples consultations, il n’avait pu obtenir un accord sur la façon
de procéder. Il a annoncé qu’il continuerait d’examiner les différentes
possibilités de régler cette question et qu’il en rendrait compte
à la septième session de la Conférence des Parties (Marrakech,
octobre-novembre 2001).
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Encore une fois, conformément au projet de règlement
intérieur appliqué, le deuxième examen a été
inscrit à l’ordre du jour provisoire de la septième session de la
Conférence des Parties, avec la modification proposée par le Groupe
des 77 et la Chine indiquée dans une note infrapaginale. Le Président
sortant de la sixième session rendra compte à la Conférence
des Parties des résultats de ses efforts pour trouver un moyen d’obtenir
un accord sur les questions soulevées par ce point. La Conférence
examinera la situation à la lumière du rapport du Président.
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