Visa présente une installation virtuelle de financement participatif à la COP24 pour aider à combattre la déforestation
8 décembre 2018
Article
Visa installation at COP24
Credit: VISA
Visa Presents Crowdfunding Installation at COP24 to Help Fight Deforestation

UN Climate Change News, 3 December 2018 À la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP24) qui se tient à Katowice en Pologne, le réseau de paiements Visa inc. présente une manière originale de faire des dons pour l’action climatique au moyen d’une nouvelle plateforme numérique. L’argent recueilli ira directement au Fonds pour l’adaptation qui appuie des projets de développement résilient au changement climatique, notamment ceux qui nécessitent la mise en application de mesures d’adaptation fondées sur les écosystèmes qui amélioreront la qualité de vie et les moyens de subsistance des populations, tout en restaurant les milieux naturels tels que les forêts, afin de protéger les sols et d’exploiter les terres et les ressources en eau de façon durable.

L’installation numérique située à l’entrée du site de la Conférence, présente en réalité virtuelle un écosystème forestier luxuriant. Au fur et à mesure que défilent les images montrant l’écosystème qui se dégrade lentement, le public a la possibilité de stopper ce processus en touchant un lecteur électronique au moyen d’une carte Visa sans contact pour simuler l’acte de faire un don. Le processus de dégradation s’inverse alors au rythme où s’accumulent les lectures de cartes Visa, ce qui démontre l’importance d’une action collective pour renverser les effets du changement climatique. Pour chaque lecture de carte effectuée pendant toute la durée de la COP24, Visa versera 3 € au Fonds pour l’adaptation.

« Un aspect fondamental de nombreux projets financés par le Fonds pour l’adaptation est le lien qu'ils ont avec la protection des écosystèmes et la façon qu'ils ont de contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance et de la qualité vie des communautés vulnérables que nous servons, ainsi qu’au renforcement de leur résilience aux changements climatiques, » a expliqué Viñas de Victor, Président du Conseil du Fonds pour l’adaptation. « Cela inclut le reboisement ainsi que la restauration des forêts dégradées et des sols, la préservation des ressources en eau, l’exploitation durable des sols et de la biodiversité et la réduction de l’érosion le long de bassins versants d’une importance stratégique. »

VISA installation at COP 24
Credit: VISA

Cette installation numérique vise à démontrer à quel point un récit très puissant peut créer chez les individus le désir de se prononcer sur le changement climatique, et comment l’impact de cette action collective est susceptible de faire une réelle différence. Visa espère reproduire le concept ailleurs après en avoir fait la démonstration à la COP24.

En tant qu’entreprise mondiale de solutions de paiement, la principale possibilité de Visa de réduire ses impacts environnementaux directs passe par l’exploitation de ses centres de données et de ses immeubles de bureaux de manière efficace et responsable. En effet, la consommation d’énergie associée à ces types d’installations représente environ 75 % de leurs  émissions de gaz à effet de serre. Visa poursuit ainsi ses efforts pour réduire ses émissions en s’engageant à utiliser 100 % d’électricité renouvelable pour l’ensemble de ses activités mondiales d’ici la fin de 2019.

Cette initiative fait partie d’un effort plus large mené actuellement par Visa afin de minimiser l’empreinte écologique de l’écosystème de paiements. Visa poursuit ses démarches pour obtenir les certifications environnementales associées aux programmes Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) et US Green Building Council (USGBC) pour ses installations et a réalisé d’importantes améliorations en matière d’efficacité énergétique et d’économie d’eau  sur l’ensemble de ses sites. Visa s’efforce également de réduire sa consommation de papier et d'adopter des mesures responsables en matière d’approvisionnement et de gestion des équipements électroniques, de réduire la quantité de déchets envoyés vers des sites d'enfouissement et de promouvoir une culture du développement durable chez ses employés, tant au travail que chez eux.

Comment l’installation numérique permet de soutenir le Fonds pour l’adaptation

Le message véhiculé grâce à cette installation reflète les résultats positifs des projets mis en œuvre par le Fonds pour l’adaptation qui visent à restaurer près de 185 000 hectares d’habitats naturels et à protéger plus de 121 km de zones côtières à travers le monde, tout en renforçant la résilience des communautés vulnérables au changement climatique.

Les travaux du Fonds pour l’adaptation produisent déjà des effets tangibles dans ces communautés, en les aidant notamment à s’adapter et à renforcer leur résilience aux changements climatiques par le biais de projets concrets dans 81 pays en développement à ce jour, notamment au Cambodge, au Honduras et en Inde, ainsi qu’à Cuba et dans des petits États insulaires en développement.

Le fonds peut également compter sur la contribution de donateurs privés. Alors que les répercussions des changements climatiques sont devenues plus évidentes au cours de ces dernières années, le Fonds pour l’adaptation a connu un nombre record de demandes et  dispose d’une réserve de projets en croissance de plus d’un quart de milliards de dollars américains.

Le Fonds s’est fixé un objectif de mobilisation de ressources de 90 millions de dollars cette année pour aider à répondre à cette demande accrue. Etant donné qu'une part des recettes du Fonds provient des crédits de réductions des émissions de carbone, mais que le marché du carbone est en déclin depuis plusieurs années, il  dépend en grande partie des contributions volontaires publiques et privées.

Les projets concrets du Fonds pour l’adaptation contribuent directement aux objectifs de l’Accord de Paris qui préconise un équilibre entre l’adaptation aux effets du changement climatique, la réduction des émissions de carbone et l’accélération de l’action climatique dans les pays les plus vulnérables. Jusqu'à 33 % des efforts de réduction des émissions de carbone dépendent de ceux mis en place pour préserver les forêts, d’où l’importance accordée à cet enjeu dans l’installation numérique.

 

VISA installation at COP 24
Credit: VISA

Exemples de projets financés par le Fonds pour l’adaptation :

  • Cambodge : un projet soutenu par le Fonds pour l’adaptation aide les collectivités vulnérables du Cambodge à s’adapter aux inondations et aux sécheresses qui y sévissent depuis quelques années, et qui ont eu une incidence sur la sécurité alimentaire et hydrique entraînant une utilisation non durable des ressources forestières. Le projet consiste à restaurer des forêts dégradées grâce à une pépinière dans laquelle la communauté a planté près d’un million d’arbres indigènes dans plusieurs zones essentielles au développement durable, tandis que 342 000 arbres fruitiers supplémentaires ont été distribués aux communautés pour un usage domestique et ornemental.
  • Honduras : Deux projets au Honduras contribuent actuellement au reboisement. Le premier projet vise à aider les communautés vulnérables à mieux résister aux conditions climatiques extrêmes, notamment les inondations, les glissements de terrain et la sécheresse, et ce en améliorant les capacités de drainage et de stockage de l’eau et en renforçant la solidité des habitations. Le projet permet également de mettre en place des mesures de protection des forêts dans les bassins versants qui sont essentiels à l’approvisionnement en eau des zones urbaines, en protégeant quelque 60 000 hectares de corridors forestiers. Un projet de suivi contribue à accroître la résilience climatique des communautés les plus vulnérables dans le corridor de la forêt centrale de Tegucigalpa. 
  • Inde : un projet forestier permet de renforcer la capacité d’adaptation des communautés, les moyens de subsistance et la sécurité écologique dans le Madhya Pradesh. Parmi ses activités, on retrouve des formations dans les villages sur la conservation, l’adoption de pratiques agricoles résistantes au climat et la gestion des ressources naturelles.
  • Cuba : un projet financé par le Fonds pour l’adaptation vise à soutenir les communautés cubaines qui sont vulnérables aux inondations côtières et à l’élévation du niveau de la mer par la restauration des écosystèmes marins et forestiers. Grâce à la plantation de mangroves et en favorisant leur régénération naturelle, en placant des bornes afin de réduire les ondes de tempête, en nettoyant les canaux et en favorisant le développement durable des forêts côtières, le projet contribue positivement à réduire la vulnérabilité au climat des communautés du sud-ouest du golfe de Batabanó. Le projet a permis la création et la restauration de 3 000 hectares de mangroves le long des zones côtières vulnérables et de 4 300 hectares de forêts en bordure des terres.
  • Île Maurice : Un projet financé par le Fonds pour l’adaptation fait appel aux communautés locales, aux pêcheurs et à des dirigeantes locales pour restaurer les systèmes naturels côtiers de l’île Maurice grâce à des activités incluant la plantation de mangroves.

 

À propos des partenariats entre l’ONU Changements climatiques et les parties prenantes non parties

Le partenariat avec Visa et le Fonds pour l’adaptation s’inscrit dans le cadre d’une série de partenariats entre l’ONU Changements climatiques et les acteurs concernés pour soutenir l’action climatique. Ces partenariats, dans le cadre de la COP24, favorisent l’implication des acteurs non Parties comme prévu dans le Partenariat de Marrakech pour l’Action climatique mondiale.

Le Partenariat de Marrakech a été lancé à l’occasion de la COP22 par la Conférence des Parties pour accueillir formellement les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques de toutes les Parties prenantes non Parties, y compris celles du secteur privé, pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique. Toutes les entités de la société de même que les entreprises sont vivement encouragées à redoubler leurs efforts et à soutenir les mesures pour réduire les émissions, mais aussi pour renforcer la résilience et réduire la vulnérabilité aux conséquences négatives des changements climatiques.

Plus d’informations disponibles ici.

À propos du Fonds pour l’adaptation

Depuis 2010, le Fonds pour l’adaptation a consacré près de 532 millions de dollars américains dans le financement de projets et programmes. Leur objectif premier: accroître la capacité d’adaptation et la résilience au changement climatique, comme ces 80 projets concrets d’adaptation à l’échelle locale dans les communautés les plus vulnérables des pays en développement à travers le monde, et qui touchent directement près de 5,8 millions de bénéficiaires. Il a également mis au point une procédure d’accès direct aux ressources du Fonds, qui permet aux pays en développement d’accéder à du financement et de mettre en œuvre des projets sur place par l’entremise d’organismes natioanux d’exécution accrédités. Pour plus amples renseignements, visitez le site Web adaptation-fund.org.

À propos de Visa

Visa est un chef de file mondial dans le domaine des paiements numériques. Sa mission est de connecter le monde à travers un réseau de paiement  innovant, fiable et sécurisé pour les particuliers, les  entreprises et les institutions financières. Son réseau mondial de données, VisaNet, offre des paiements sécurisés dans le monde entier et est capable de  traiter plus de 65 000 messages de transaction par seconde. Pour en savoir plus, cliquez sur: À propos de Visa et @VisaNews.