13-14 février: journée mondiale du désinvestissement
12 février 2015
Initiative

Plusieurs organisations non-gouvernementales appellent les gens du monde entier à participer à la Journée mondiale du désinvestissement les 13 et 14 Février .

Le mouvement vise à attirer l'attention sur l'importance de se départir des énergies fossiles, qui sont la cause principale du réchauffement climatique .

Selon le groupe d'experts intergouvernemental de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), il faudrait qu'environ 80% des réserves connues de combustibles fossiles restent dans le sol pour que la communauté internationale puisse atteindre son objectif de rester en dessous d'une hausse maximale de la température mondiale moyenne de deux degrés Celsius.

Les organisateurs cherchent à interpeller plus particulièrement les décideurs à immédiatement geler tout nouvel investissement dans des sociétés de carburant fossiles et, dans les cinq ans qui suivent, à se départir de la propriété directe et des fond amalgamés qui incluent des actions dans des sociétés combustibles fossiles et des obligations.

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La campagne est conçue d'une part pour consolider la perspective d'un accord mondial efficace sur le changement climatique à Paris à la fin de cette année en créant d'autre part de l'espace pour une plus grande ambition climatique.

Le rapport scientifique du GIEC paru l'année dernière s'attachait au rôle essentiel de rediriger les investissements pour atteindre l'objectif des 2 degrés, et indiquait que pour de substantielles réductions des émissions, il faudrait de grands changements dans les modèles d'investissement actuels.

À l'époque, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé les entreprises à réduire leurs investissements dans les énergies fossiles, voire à les abandonner complètement. Il avait déclaré:

"J'ai exhorté les entreprises tout comme les fonds de retraite et les compagnies d'assurance à réduire leurs investissements dans le charbon, et les économies basées sur les énergies fossiles à passer sur des sources d'énergie renouvelable."

Par le biais de cet appel, M. Ban Ki-moon s'est inclus dans une liste de personnalités qui cautionnent le désinvestissement des énergies fossiles. Cette liste s'allonge sans cesse. Y figurent aussi l'Archbischop Desmond Tutu, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et la Secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres.