17 February 1997
ENGLISH/FRENCH ONLY
UNITED NATIONS FRAMEWORK CONVENTION ON CLIMATE CHANGE
SUBSIDIARY BODY FOR SCIENTIFIC AND TECHNOLOGICAL ADVICE
Fifth session
Bonn, 25-28 February 1997
Item 7 of the provisional agenda
By its decision 7/CP.2 (FCCC/CP/1996/15/Add.1), the Conference of the Parties (COP), at its second session, requested the Convention secretariat to give high priority to the development and completion of a survey of the initial technology needs, as well as technology information needs of Parties not included in Annex I to the Convention, with a view to providing a progress report to the Subsidiary Body for Scientific and Technological Advice (SBSTA) at its fourth session.
The COP also urged non-Annex I Parties to communicate initial
information to the Convention secretariat regarding technologies and
know-how required to address climate change and its adverse effects,
that could be compiled, by the secretariat, into a detailed list of
technology needs required by developing country Parties, taking into
account that more elaborate technology needs would be included in
their initial national communications.
The secretariat has received one such submission from China, which has been issued as document FCCC/SBSTA/1997/MISC.1. The secretariat has received further submissions from Uzbekistan and Zaire. In accordance with the procedure for miscellaneous documents, these submissions (1) are attached and reproduced in the language in which they were received, and without formal editing .
FCCC/SBSTA/1997/MISC.1/Add.1
GE.97-
Paper No. Page
1. Uzbekistan 3
(Submission received 23 January 1997)
DEVELOPMENT AND TRANSFER OF
TECHNOLOGIES
2. Zaire 4
(Submission received 13 February 1997)
CHANGEMENTS CLIMATIQUES/
NOUVELLES TECHNOLOGIES
The geographic position of Republic of Uzbekistan makes it more vulnerable to the possible climate change. The absence of natural reservoirs for the greenhouse gases sinks - forests, marshes - doesn't allow it to solve the problem of the mitigation of the greenhouse gases effect by the increase of the greenhouse gases absorption.
As in all developed countries the main source of the CO2 emissions
in Uzbekistan is the power engineering sector. In this connection we
are interested in getting technologies and "know-how" facilitating
the reduction of the CO2 emissions.
This regards both non-traditional kinds of power engineering
(wind, solar energy, sub-branch of hydro-power) and technologies
directed to the reduction of emissions for the heat power
stations.
1. PRODUCTION DE CIMENT
1.1. Noms des technologies
- Passage à des combustibles fossiles à faible
teneur en carbone (du fuel au gaz naturel).
- Décarburation des fumées et stockage du dioxyde de
carbone.
- Passage au dépoussiéreur
électrostatique.
1.2. Caractéristiques
générales
a) Les gaz des fumées de nos cimenteries sont
composés essentiellement du dioxyde de carbone (CO2) provenant
de la combustion du fuel-oil (combustible), qui est utilisé
par toutes nos cimenteries, et la décomposition du calcaire
CaCO3 lors de la cuisson.
Dans la fabrication du ciment, il serait possible de
réduire les émissions de CO2 en remplaçant le
fuel-oil importé de l'extérieur par du gaz naturel
produit à moins de 400 km (à Moanda) par nos
sociétés pétrolières qui brûlent
constamment ce gaz et rejetent les produits de combustion du gaz
carbonique (CO2) vers l'atmosphère.
Des études doivent être menées pour le
pré-traitement de ce gaz et le mode d'acheminement, soit par
citernes (à pression), soit par pipe-line.
Le coût de l'étude est évalué à
50.000 $US.
b) Généralement, le dépoussiérage des
fumées (en vue de retenir et récupérer les
poussières de clinker) reste inefficace par les cyclones
seuls. La combinaison des cyclones avec des filtres
électrostatiques augmentera le rendement de
dépoussiérage de 70 % (actuellement) à 99 %
(souhaité).
1.3. Coût possible de la
technologie
Le coût possible de la technologie relative à la
décarburation et le stockage du dioxyde de carbone (CO2) est
de +/- 50.000 $US.
Le coût possible de la technologie, installation d'un
électrofiltre s'élève à 300.000
$US (tous frais compris).
1.4. Effets sur
l'environnement
La poussière de ciment est entraînée parfois à des distances considérables et pollue l'air. Toute la population, aussi bien ouvrière qu'environnante, respire un air poussiéreux.
La végétation et les animaux en sont aussi
affectés.
Cette poussière émanant des usines de la CIZA et de
la CINAT et la manipulation du ciment sont à la base de
symptômes pathologiques suivants : la toux, l'asthme, la
bronchite, la pneumoconiose et les dermites d'origine
chimique.
2. PROCESSUS INDUSTRIELS (Industries métallurgiques et chimiques
du Zaire)
2.1. Noms de la technologie
- Passage au four fluo-Solid (à lit fluidisé) à l'usine de production
d'acide sulfurique.
- Désulfuration des gaz de grillage et récupération de dioxyde de soufre (SO2)
pour la production d'acide sulfurique (H2SO4).
2.2. Caractéristiques
générales
Les fours de Spirlet obsolètes actuellement en service (21
fours pour une production de 400 tonnes par jour d'acide sulfurique)
présentent des faibles rendements de
récupération de l'anhydrique sulfureux (SO2) lors du
grillage de la blende (ZnS). Ces 21 fours de Spirlet peuvent
être remplacés par un ou deux fours Fluo-Solid (à
lit fluidisé) pour satisfaire la même production. Le
rendement passera donc de 68 % actuellement à 95 % de
récupération de l'anhydride sulfureux (SO2), donc plus
rien ne sera rejeté vers l'atmosphère.
La lixiviation à l'acide sulfurique des minerais
sulfurés exige un grillage au préalable. Lors de ce
grillage sulfatant, une partie de l'anhydride sulfureux (SO2) est
rejetée vers l'atmosphère. Elle peut être
récupérée, stockée et
transférée vers l'usine d'acide sulfurique des usines
Shituru/ Division Acide.
2.3. Coût possible de la
technologie
- Installation de deux fours "Fluo-Solid" de 250 t/j : 40 millions
de $US.
- Désulfuration des gaz de grillage sulfatant des minerais de sulfure de cuivre -
Etude préalable à réaliser : 20.000
$US.
2.4. Effets sur l'environnement
- Dégradation de la végétation autour des usines de Lubumbashi et Likasi,
causée par des pluies acides provenant du SO2 qui est un
polluant majeur.
- Effets néfastes très remarquables sur le
matériel.
- De nombreuses affections pulmonaires sont observées dans la région
du Katanga.
3. INDUSTRIE PETROLIERE
3.1. Nom de la technologie
- Récupération et exploitation commerciale du gaz naturel produit
par les industries pétrolières.
3.2. Caractéristiques
généraux
Lors de l'extraction du pétrole brut, le gaz naturel,
composé principalement du méthane (CH4) est
brûlé constamment et les produits de combustion, le gaz
carbonique (CO2), du monoxyde de carbone (CO) et de la vapeur d'eau
(H2O) sont rejetés vers l'atmosphère par le Zaïre
Gulf Oil Company. Ce gaz naturel peut subir un traitement qui
consiste à fractionner les différents composants et
l'utiliser comme combustible par les cimenteries.
3.3. Coût possible de la
technologie
- Etude préliminaire à mener : 50.000
$US.
3.4. Effets sur
l'environnement
Etant donné que la combustion du gaz naturel avec
l'oxygène de l'air n'est pas parfaite, nous retrouvons du
méthane (CH4), du gaz carbonique (CO2), du monoxyde de carbone
(CO) et de la vapeur d'eau, tous des GES qui contribuent au
forçage du climat dans cette région du
pays.
4. DEGRADATION DES FORETS PAR LES ACTIONS
ANTHROPIQUES
a) Feux de brousse
Au Zaïre, environ 105 millions d'hectares de savanes,
steppes, forêts claires et forêts sclérophylles
sont susceptibles d'être soumis chaque année à
l'action des feux de brousse pour des raisons de chasse, la recherche
du petit gibier et la pratique de l'agriculture itinérante sur
brûlis.
De Kinshasa, en passant par les savanes arboherbeuses du Kasai, du
Nord-Ubangi dans l'Equateur, des Cataractes dans le
Bas-Zaïre, les savanes steppiques de Bandundu, les forêts
claires du Shaba situées dans une zone climatique où la
longueur de la saison sèche est de six mois ainsi que les
forêts sclérophylles et les savanes de l'Est du pays
(Kivu) qui sont des régions à fortes densités
démographiques, tous ces types de végétation
brûlent régulièrement pendant la saison
sèche, à la suite des actions
anthropiques.
b) Destruction des galeries
forestières
Comme le rendement des terres est faible et décline
rapidement, les paysans les abandonnent au bout de deux à
quatre années seulement pour en défricher d'autres. Ils
rasent les terres boisées pour pouvoir acceder à des
sols plus fertiles.
c) Agriculture
itinérante
Au Zaïre, l'agriculture itinérante sur brûlis porte sur approximativement
2 millions d'hectares de superficie. Ce type d'agriculture est
responsable d'un défrichement annuel d'environ 180.000
hectares.
d) Prélèvement du bois de
feu
En 1983, 82 % de l'offre totale d'énergie disponible
étaient constitués par l'énergie-bois et
celle-ci entrait pour 80 % dans la consommation totale nette
d'énergie, la quasi-totalité de cette consommation (99
%) était le fait du secteur domestique qui fait
presqu'exclusivement appel à l'énergie ligneuse pour
satisfaire ses besoins en énergie de cuisson.
La demande totale de bois de feu au Zaïre est estimée
actuellement à quelques 40 millions de mètres cubes,
elles passeront à 53 millions de mètres cubes en l'an
2005. Le taux de croissance annuel moyen est d'environ 2,72
%.
Suite aux activités des populations locales, le milieu
rural est actuellement soumis à une destruction
généralisée de ses ressources par plusieurs
fléaux, dont les principaux sont : l'agriculture
itinérante sur brûlis, la récolte du bois de feu
et de service, les feux de brousse et les
érosions.
5. SAVOIR-FAIRE
5.1. Diffusion de l'élevage de petit
bétail et de la pisciculture en milieu
rural
Au lieu de laisser les villageois brûler chaque année des milliers d'hectares de savanes pour chasser les petits rats, il faut leur apprendre à élever de petites bêtes très prolifiques, comme le lapin et le cochon d'Inde, et à pratiquer la pisciculture.
5.2. Promotion du reboisement communautaire en milieu
rural
La promotion du reboisement communautaire en milieu rural est la
meilleure stratégie pour aider les populations locales
à restaurer leurs ressources naturelles. Cette technique
consiste surtout en l'association des principales spéculations
agricoles avec des essences à croissance rapide (Acaria
auriculiformis, A. mangium, Leucaena leucocephala, Grevillea robusta,
etc.).
5.3. Diffusion massive des foyers, cuisinières améliorés et
électrification de
l'habitat
5.3.1. Diffusion des foyers
améliorés
La diffusion massive des foyers améliorés (foyers
à charbon modèle DUB 1, DUB 10, DUB 14, Sakkanel,
Burkina mixte et Jiko) est l'un des moyens les plus efficaces pour
réduire la consommation de charbon de bois et de la
déforestation dans le voisinage de grandes
agglomérations urbaines. Permettant des économies de
combustibles de 50 %, cette solution se traduira par de sensibles
gains de temps et d'argent pour la ménagère et
atténuera les pressions qui s'exercent sur le capital
forestier du pays.
Le programme proposé par le Zaïre à titre indicatif implique la saturation, à l'horizon 2005, d'environ 60 % des ménages urbains utilisant le charbon de bois comme combustible de cuisson. Il résultera en des économies de charbon de bois estimées à
841.000 tonnes, soit l'équivalent de 10 millions de
mètres cubes de bois et de 2.6 millions de TEP (en
équivalent-bois). Il aura pour effet de ralentir la
progression de la courbe de demande et de stabiliser à
l'horizon retenu.
5.3.2. Diffusion des cuisinières
améliorées à bois de
feu
La production et la diffusion sur une grande échelle de
cuisinières améliorées (trois pierres
traditionnelles, CFAR métallique, Ouaga métallique,
Burkina mixte, brique-béton, trois pierres
améliorées) brûlant directement du bois de feu
complète l'initiative précédente. Grâce
à une amélioration prononcée du rendement (entre
50 et 75 %), cette technologie permettra de diminuer la
quantité de bois de feu requise pour cuire les aliments,
réduira les frais de combustible (lorsqu'il est acheté)
et allégera la tâche de la
ménagère.
Ce programme vise surtout les populations urbaines utilisant le
bois de feu comme combustible de cuisson, les ménages vivant
dans la périphérie des grandes villes ainsi que les
habitants des régions éprouvant les difficultés
d'approvisionnement en combustibles. Il entraînera la
diffusion, en l'an 2005, de quelques 600.000 cuisinières
améliorées et concernera 11,63 % de la population
projetée du Zaïre. L'économie de bois de feu,
estimée à environ 3 millions de mètres cubes,
contribuera à aplanir la courbe de demande à l'horizon
retenu.
5.3.3. Electrification de
l'habitat
La substitution du combustible-bois par l'électricité, surtout dans les grands centres urbains à forte concentration des populations (Kinshasa, Bas-Zaïre, Bandundu,
Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental, Shaba, Nord et Sud-Kivu), constitue un autre moyen de lutte contre le gaspillage de la ressource, c'est en même temps un moyen de pallier à la
sous-utilisation de la centrale d'Inga II, dont le facteur de
charge laisse toujours à désirer.
Partout où il y a pénurie du bois de feu,
l'utilisation de ce dernier comme combustible de cuisson coûte
plus cher que celle de l'électricité.
L'électrification d'un plus grand nombre de ménages,
surtout dans les centres urbains ou le bois de feu est rare et
l'électricité disponible, inciterait les ménages
à utiliser l'électricité à la place du
charbon de bois comme source d'énergie
domestique.
L'objectif du Plan Directeur d'Electrification de la Société Nationale d'Electricité du Zaïre (SNEL) est de faire passer le taux d'électrification de 2 % en 1985 à
5,2 % en 2005.
1. * In order to make these submissions available on electronic systems, including the World Wide Web, these contributions have been electronically scanned and/or retyped. The secretariat has made every effort to ensure the correct reproduction of the texts as submitted.