Matériel de formation (CD ROM) pour les Parties non visées à l’annexe I
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Abiotique. Non vivant, inanimé. Voir biotique pour comparaison.

Absorption de rayonnement. Pénétration de rayonnement dans un corps solide, un liquide ou un gaz. L’énergie absorbée peut être transférée ou réémise.

Acide. Voir solution acide.

Aérosols. Matières particulaires, solides ou liquides, plus grosses qu’une molécule mais suffisamment petites pour demeurer en suspension dans l’atmosphère. Au nombre des sources naturelles d’aérosols, on compte les particules de sel issues des embruns ainsi que les particules de poussière et d’argile issues de la météorisation des roches, toutes ces particules étant entraînées dans l’atmosphère par le vent. Les activités humaines peuvent aussi produire des aérosols, souvent considérés comme des polluants. Les aérosols jouent dans l’atmosphère des rôles importants : noyaux pour la formation des gouttelettes d’eau et des cristaux de glace; éléments intervenant dans divers cycles chimiques; matières qui, en absorbant et en diffusant le rayonnement solaire, influent sur le bilan radiatif du système climatique de la Terre. Voir climat, particules.

Albédo. Fraction du rayonnement solaire incident total à la surface d’un corps qui est réfléchie par ce dernier.

Alcalin. Qui a les propriétés d’une base, avec un pH supérieur à 7. Le soda à pâte (bicarbonate de soude) est un alcali commun.

Anaérobie. Se dit d’une vie ou d’un processus qui se déroule en l’absence d’oxygène ou qui n’est pas détruit par l’absence d’oxygène.

Anthracite. Charbon noir, dur et brillant renfermant une forte teneur de carbone fixé et une faible teneur de matières volatiles. Souvent appelé charbon dur.

Anthropique. D’origine humaine. Dans le contexte des gaz à effet de serre, qualifie les émissions issues des activités humaines.

Aromatique. Se dit des hydrocarbures, et de leurs dérivés, comportant un anneau benzénique.

Asphalte. Matière brun foncé à noire ressemblant au ciment, dont la composante principale est le bitume. Il est obtenu par un procédé de traitement du pétrole. La définition comprend l’asphalte brut de même que les produits finis suivants : ciments, fluidifiants, la fraction asphalte des émulsions (à l’exception de l’eau) et les distillats de pétrole mélangés avec de l’asphalte pour fabriquer du bitume fluidifié.

Atmosphère. Mélange des gaz entourant la Terre. L’atmosphère terrestre est composé d’environ 79,1 pour cent d’azote (en volume), 20,9 pour cent d’oxygène et 0,036 pour cent de dioxyde de carbone, plus des traces d’autres gaz. Elle peut être divisée en diverses couches selon ses caractéristiques de mélange ou ses caractéristiques chimiques, généralement déterminées par ses propriétés thermiques (température). La couche recouvrant la surface de la Terre est la troposphère, qui atteint dans les régions polaires une altitude d’environ 8 kilomètres (environ 5 milles) et, à l’équateur, de 17 kilomètres (environ 11 milles). Au‑dessus de la troposphère, on trouve la stratosphère, qui s’arrête à une altitude d’environ 50 kilomètres (31 milles). Vient ensuite la mésosphère, qui s’arrête à une altitude de 80 à 90 kilomètres, puis enfin la thermosphère, ou ionosphère, qui voit sa densité diminuer graduellement pour former une démarcation floue avec l’espace. Il y a relativement peu de mélange des gaz entre les couches atmosphériques.

Atomes. Particules minuscules qui sont les blocs de construction fondamentaux de la matière.

Avantage connexe (de mesures antipollution). Avantage additionnel d’une mesure environnementale qui, en visant à réduire un type de pollution, se trouve en même temps à réduire les rejets d’autres polluants. Par exemple, une politique visant la réduction des émissions de dioxyde de carbone pourrait vouloir encourager la réduction de la combustion de charbon; ce faisant, elle se trouverait à réduire les émissions de particules et de dioxyde de soufre issues de la combustion du charbon. Dans cet exemple, les avantages associés aux réductions des émissions de particules et de dioxyde de soufre sont des avantages connexes des réductions des émissions de dioxyde de carbone.

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Bactéries. Organismes unicellulaires. De nombreuses bactéries décomposent la matière organique morte en substances qui se dissolvent dans l’eau et sont utilisées comme nutriments par les végétaux.

Baril (bbl). Mesure de volume liquide correspondant à 42 gallons américains à 60 °F; unité utilisée pour exprimer des quantités de produits pétroliers.

Bassin anaérobie. Système de gestion des fumiers en milieu liquide, dans lequel les déchets sont laissés dans l’eau à une profondeur d’au moins six pieds (1,80 mètres) pour une période de 30 à 200 jours. En l’absence d’oxygène, les bactéries qui décomposent les déchets produisent du méthane.

Bilan massique. Application du principe de la conservation de la matière.

Biocarburant. Carburant gazeux ou liquide fait à partir de matières organiques (biomasse), dont le bois, les déchets ligneux, les liqueurs noires, la tourbe, les traverses de voies ferrées, les boues issues de l’industrie papetière, les liqueurs au bisulfite résiduaires, les déchets agricoles, la paille, les pneus, les huiles de poisson, le tallöl, les déchets sous forme de boue, l’alcool de récupération, les déchets solides municipaux, les gaz de décharge, d’autres types de déchets et l’éthanol mélangé dans l’essence automobile.

Biodégradable. Matière qui peut être décomposée en substances plus simples (éléments et composés) par des bactéries ou d’autres décomposeurs. Le papier et la plupart des déchets organiques, comme les fumiers, sont biodégradables. Voir non biodégradable.

Biomasse. Poids sec total de tous les organismes vivants pouvant être soutenus à chaque niveau trophique d’une chaîne alimentaire. On peut aussi entendre par biomasse l’ensemble de la matière d’origine biologique, dont la matière organique (tant vivante que morte) présente au‑dessus du sol ou sous la surface du sol (p. ex. arbres, cultures, herbes, litière forestière, racines et animaux et leurs déchets).

Biosphère. Ensemble des organismes vivants ou morts se trouvant à proximité de la surface de la Terre dans des portions de la lithosphère, de l’atmosphère, et de l’hydrosphère. Portion du cycle planétaire du carbone qui comprend les organismes vivants et la matière organique issue de ceux‑ci.

Biotique. Vivant, animé. Les organismes vivants constituent les composantes biotiques des écosystèmes. Voir abiotique.

Bitume. Produit pétrolier lourd, noir et gluant à forte teneur en soufre, qui est extrait des sables bitumineux pour être ensuite transformé en fioul synthétique. Voir sables bitumineux.

Boisement. Plantation de forêts sur des terres non boisées depuis longtemps.

Bois-énergie. Bois et produits du bois utilisés comme combustible : bois rond (bois de corde), bois d’ébranchage, copeaux de bois, écorce, sciure, résidus forestiers et charbon de bois.

Boues. Mélange solide gluant de matière organique chargée de bactéries et de virus, de métaux toxiques, de substances chimiques organiques de synthèse et de substances chimiques solides, retiré des eaux usées dans une installation de traitement.

Brûlage dirigé. Brûlage en surface délibéré et soigneusement maîtrisé dans des forêts, pour aider à empêcher des feux plus destructeurs et se débarrasser des végétaux indésirables qui entrent en concurrence avec des espèces commerciales pour les éléments nutritifs; peut aussi être pratiqué sur des prairies.

Btu. Voir unité thermique britannique.

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Bactéries. Organismes unicellulaires. De nombreuses bactéries décomposent la matière organique morte en substances qui se dissolvent dans l’eau et sont utilisées comme nutriments par les végétaux.

Baril (bbl). Mesure de volume liquide correspondant à 42 gallons américains à 60 °F; unité utilisée pour exprimer des quantités de produits pétroliers.

Bassin anaérobie. Système de gestion des fumiers en milieu liquide, dans lequel les déchets sont laissés dans l’eau à une profondeur d’au moins six pieds (1,80 mètres) pour une période de 30 à 200 jours. En l’absence d’oxygène, les bactéries qui décomposent les déchets produisent du méthane.

Bilan massique. Application du principe de la conservation de la matière.

Biocarburant. Carburant gazeux ou liquide fait à partir de matières organiques (biomasse), dont le bois, les déchets ligneux, les liqueurs noires, la tourbe, les traverses de voies ferrées, les boues issues de l’industrie papetière, les liqueurs au bisulfite résiduaires, les déchets agricoles, la paille, les pneus, les huiles de poisson, le tallöl, les déchets sous forme de boue, l’alcool de récupération, les déchets solides municipaux, les gaz de décharge, d’autres types de déchets et l’éthanol mélangé dans l’essence automobile.

Biodégradable. Matière qui peut être décomposée en substances plus simples (éléments et composés) par des bactéries ou d’autres décomposeurs. Le papier et la plupart des déchets organiques, comme les fumiers, sont biodégradables. Voir non biodégradable.

Biomasse. Poids sec total de tous les organismes vivants pouvant être soutenus à chaque niveau trophique d’une chaîne alimentaire. On peut aussi entendre par biomasse l’ensemble de la matière d’origine biologique, dont la matière organique (tant vivante que morte) présente au‑dessus du sol ou sous la surface du sol (p. ex. arbres, cultures, herbes, litière forestière, racines et animaux et leurs déchets).

Biosphère. Ensemble des organismes vivants ou morts se trouvant à proximité de la surface de la Terre dans des portions de la lithosphère, de l’atmosphère, et de l’hydrosphère. Portion du cycle planétaire du carbone qui comprend les organismes vivants et la matière organique issue de ceux‑ci.

Biotique. Vivant, animé. Les organismes vivants constituent les composantes biotiques des écosystèmes. Voir abiotique.

Bitume. Produit pétrolier lourd, noir et gluant à forte teneur en soufre, qui est extrait des sables bitumineux pour être ensuite transformé en fioul synthétique. Voir sables bitumineux.

Boisement. Plantation de forêts sur des terres non boisées depuis longtemps.

Bois-énergie. Bois et produits du bois utilisés comme combustible : bois rond (bois de corde), bois d’ébranchage, copeaux de bois, écorce, sciure, résidus forestiers et charbon de bois.

Boues. Mélange solide gluant de matière organique chargée de bactéries et de virus, de métaux toxiques, de substances chimiques organiques de synthèse et de substances chimiques solides, retiré des eaux usées dans une installation de traitement.

Brûlage dirigé. Brûlage en surface délibéré et soigneusement maîtrisé dans des forêts, pour aider à empêcher des feux plus destructeurs et se débarrasser des végétaux indésirables qui entrent en concurrence avec des espèces commerciales pour les éléments nutritifs; peut aussi être pratiqué sur des prairies.

Btu. Voir unité thermique britannique.

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Carbone du sol. Compartiment important du réservoir de la biosphère terrestre dans le cycle du carbone. La quantité de carbone présente dans le sol est fonction de la couverture et de la productivité végétales passées, qui dépendent elles-mêmes en partie de variables climatiques.

Carburant aviation. Inclut les carburants de type naphta et de type kérosène respectant les normes d’utilisation dans les moteurs à turbine d’aéronefs. Bien que la plus grande partie du carburant aviation soit utilisée dans des aéronefs, on en utilise aussi à d’autres fins, comme la production d’électricité.

Carburant de soutes. Carburant fourni aux navires et aéronefs pour fins de transport international, sans égard au pavillon du transporteur, consistant principalement en fioul résiduel et fioul léger pour les navires, et en carburant aviation pour les aéronefs.

Cendres. Reste minéral d’un produit après sa combustion complète.

Centrale hydroélectrique. Installation dans laquelle l’énergie d’un cours d’eau ou d’une chute fait tourner une turbogénératrice pour produire de l’électricité.

Chaleur. Forme d’énergie cinétique qui diffuse d’un corps à un autre quand il y a une différence de température entre les deux corps. La chaleur diffuse toujours spontanément du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, conformément à la deuxième loi de la thermodynamique. Voir température.

Charbon. Substance combustible solide de couleur noire ou noir brunâtre formée par la décomposition partielle de matière végétale en l’absence d’air. Les catégories de charbon, qui comprennent l’anthracite, le charbon bitumineux, le charbon sous-bitumineux et la lignite, sont fondées sur les paramètres suivants : carbone fixé, matières volatiles et valeur calorifique. Les différentes catégories de charbon correspondent à l’altération progressive, ou carbonification, qui va de la lignite à l’anthracite. Voir anthracite, charbon bitumineux, charbon sous-bitumineux, lignite.

Charbon bitumineux. Charbon noir, dense et tendre présentant souvent des bandes mates et brillantes bien définies. C’est le charbon le plus commun, et sa teneur en eau est habituellement inférieure à 20 %. On l’utilise pour produire de l’électricité, fabriquer du coke et chauffer des bâtiments.

Charbon sous-bitumineux. Charbon noir et mat, de catégorie intermédiaire entre le lignite et le charbon bitumineux.

Chlorofluorocarbures (CFC). Composés organiques constitués d’atomes de carbone, de chlore et de fluor. L’un d’eux, le CFC-12 (CCl2F2), est utilisé comme réfrigérant dans les réfrigérateurs et les climatiseurs et comme agent gonflant pour mousse. Les CFC gazeux peuvent appauvrir la couche d’ozone : ils s’élèvent lentement vers la stratosphère, sont décomposés par le fort rayonnement ultraviolet et libèrent des atomes de chlore et de fluor qui réagissent avec les molécules d’ozone. Voir substances appauvrissant la couche d’ozone.

Chlorure de polyvinyle (PVC). Polymère du chlorure de vinyle, insipide, inodore et non soluble dans la plupart des solvants organiques. Fait partie de la famille des résines de vinyle et est utilisé comme pellicule souple dans l’emballage des aliments et sous la forme de produits moulés rigides, comme des tuyaux, fibres, rembourrages et poils de brosse.

Cires. Substance dure ou molle dérivée de distillats ou résidus pétroliers. Se présente en masses cristallines claires, plus ou moins translucides, de texture légèrement grasse, composées d’un mélange d’hydrocarbures solides dans lequel prédomine la série des paraffines. Incluent toutes les cires commercialisables, qu’elles soient brutes ou entièrement raffinées. Utilisées surtout comme revêtements industriels pour protéger des surfaces.

Coefficient d’émission. Valeur rapportant les émissions aux données sur les activités sous la forme d’un taux normalisé d’émissions par unité d’activité (p. ex. grammes de carbone émis par baril de combustible fossile consommé).

Cogénération. Production de deux formes utiles d’énergie, comme de la chaleur de haute température et de l’électricité, à partir d’un même procédé.

Coke de charbon. Produit dur et poreux fabriqué par cuisson de charbon bitumineux dans des fours portés à des températures pouvant atteindre 2000 °F (environ 1100 °C). On l’utilise comme combustible et comme agent réducteur dans la fonte du minerai de fer en haut fourneau.

Coke de pétrole. Résidu qui est le produit final du procédé de condensation dans le crackage.

Combustible fossile. Terme général désignant les dépôts géologiques de matières organiques combustibles enfouies, formés par la décomposition de végétaux et d’animaux qui ont été transformés en pétrole brut, en charbon, en gaz naturel ou en pétrole lourd par exposition à la chaleur et à la pression dans l’écorce terrestre sur des centaines de millions d’années. Voir charbon, pétrole, pétrole brut, gaz naturel.

Combustion. Oxydation chimique s’accompagnant d’une production de lumière et de chaleur.

Combustion de combustibles fossiles. Brûlage de charbon, de pétrole (y compris l’essence) ou de gaz naturel. La combustion de ces matières en vue de produire de l’énergie libère divers sous‑produits, dont des hydrocarbures, du méthane et du monoxyde de carbone. Le monoxyde de carbone, le méthane et bon nombre des hydrocarbures non brûlés s’oxydent lentement dans l’atmosphère pour produire du dioxyde de carbone. Les automobiles et de nombreuses centrales électriques font appel à la combustion de combustibles fossiles.

Combustion en lit fluidisé (CLF). Procédé permettant de brûler le charbon plus efficacement, de façon moins polluante et à moindre coût. Il utilise un courant d’air chaud pour mettre en suspension un mélange de charbon et de calcaire en poudre durant la combustion. Environ 90 à 98 % du dioxyde de soufre produit durant la combustion se trouve enlevé en réagissant avec le calcaire, réaction qui produit du sulfate de calcium solide.

Composé. Combinaison d’au moins deux éléments chimiques différents tenus ensemble par des liens chimiques. Voir élément, composé inorganique, composé organique.

Composé inorganique. Combinaison de deux ou plusieurs éléments autres que ceux entrant dans les composés organiques. Voir composé organique.

Composé organique. Molécule qui contient des atomes de l’élément carbone, souvent combiné à d’autres atomes de carbone et à des atomes d’un ou plusieurs autres éléments, tels que l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, le soufre, le phosphore, le chlore ou le fluor. Voir composé inorganique.

Composés organiques volatils (COV). Composés organiques qui s’évaporent facilement dans l’atmosphère aux températures normales. Les COV contribuent significativement à la production de smog photochimique et à certains problèmes de santé. Voir composés organiques volatils non méthaniques.

Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM). Composés organiques, autres que le méthane, qui interviennent dans les réactions photochimiques de l’atmosphère.

Compost. Matières organiques végétales et animales partiellement décomposées pouvant être utilisées dans les sols comme amendement ou engrais.

Compostage. Décomposition partielle de matières organiques végétales et animales par des bactéries aérobies, permettant d’obtenir un produit utilisable dans les sols comme amendement ou engrais. Voir compost.

Concentration. Quantité d’une substance chimique dans un volume ou une masse définis d’air, d’eau, de sol ou d’un autre milieu. Voir parties par milliard, parties par million.

Conifères. Arbres à cônes, pour la plupart sempervirents (gardant leurs feuilles toute l’année), dont les feuilles sont en forme d’aiguilles ou ressemblent à des écailles. Dans le commerce, le bois qu’ils produisent est connu sous le nom de bois tendre (ou bois mou). Voir feuillus.

Contenu calorifique. Quantité de chaleur libérée par masse unitaire au terme d’une combustion complète.

Couche d’ozone. Couche d’ozone gazeux (O3) de la stratosphère qui protège la vie sur Terre en filtrant le rayonnement ultraviolet nocif du Soleil. Voir stratosphère, rayonnement ultraviolet.

Cycle biogéochimique. Processus naturels de recyclage des éléments nutritifs, qui passent de l’environnement aux organismes vivants pour retourner à l’environnement. Les cycles du carbone, de l’oxygène, de l’azote, du phosphore et de l’eau en sont des exemples.

Cycle de l’azote. Déplacement cyclique de l’azote sous différentes formes, de l’environnement aux organismes et de nouveau à l’environnement.

Cycle de l’oxygène. Déplacement cyclique de l’oxygène sous différentes formes, de l’environnement aux organismes et de nouveau à l’environnement.

Cycle du carbone. Circulation du carbone entre les divers réservoirs de carbone suivant divers processus chimiques, physiques, géologiques et biologiques. On considère habituellement que le cycle du carbone compte quatre principaux réservoirs, reliés par des voies d’échange. Ces quatre réservoirs, consistant en des régions de la Terre dans lesquelles le carbone se comporte de façon caractéristique, sont l’atmosphère, la biosphère terrestre (dans laquelle on inclut habituellement les eaux douces), les océans et les sédiments (qui comprennent les combustibles fossiles). Chacun de ces grands réservoirs peut être subdivisé en plus petits bassins de carbone, dont la taille peut varier de celle d’une communauté ou d’un écosystème individuel à celle d’un biote entier (ensemble de tous les organismes vivants d’un lieu donné).

Cycle du soufre. Déplacement cyclique du soufre sous différentes formes, de l’environnement aux organismes et de nouveau à l’environnement.

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DBO5. Demande biochimique en oxygène des eaux usées durant la décomposition sur une période de 5 jours. C’est une mesure de la teneur des eaux usées en matière organique. Voir demande biologique en oxygène.

Déboisement. Pratiques ou processus résultant en la transformation de terres boisées pour des utilisations non forestières. Le déboisement est souvent cité parmi les principales causes de l’amplification de l’effet de serre pour deux raisons : 1) le brûlage ou la décomposition du bois libère du dioxyde de carbone; 2) les arbres enlevés ne sont plus là pour séquestrer par la voie de la photosynthèse une partie du dioxyde de carbone atmosphérique.

Décharge. Site terrestre d’élimination de déchets, dans lequel les déchets sont généralement étendus en couches minces, tassés et recouverts chaque jour d’une nouvelle couche de terre.

Déchets solides municipaux (DSM). Déchets solides résidentiels et certains déchets commerciaux, institutionnels et résidentiels non dangereux. Ces matières sont généralement envoyées aux décharges municipales pour élimination. Voir décharge.

Décomposition. Dégradation de matières organiques par des bactéries et des champignons. Elle change la composition chimique et l’apparence des matières concernées.

Décomposition anaérobie. Dégradation de molécules en molécules plus simples ou en atomes par des microorganismes qui peuvent survivre en l’absence partielle ou totale d’oxygène.

Dégradable. Voir biodégradable.

Degrés-jours de réfrigération. Somme, pour une série donnée de jours, du nombre de degrés que la température quotidienne moyenne est supérieure à 65 °F pour chacun des jours concernés. La température quotidienne moyenne est la moyenne des températures minimum et maximum sur un jour (24 heures).

Demande biologique en oxygène (DBO). Quantité d’oxygène dissous dont ont besoin les décomposeurs anaérobies pour dégrader la matière organique, dans un volume d’eau donné, à une certaine température et sur une période déterminée. Voir DBO5.

Dépôt acide. Processus chimique et atmosphérique complexe par lequel des composés soufrés et azotés émis dans l’atmosphère se combinent et retombent à la surface terrestre sous forme humide ou sèche. Voir pluie acide.

Dioxyde de carbone. Gaz incolore, inodore et non toxique qui est un composant normal de l’air ambiant. La combustion des combustibles fossiles produit du dioxyde de carbone. Bien que ce gaz n’affecte pas directement la santé humaine, en tant que gaz à effet de serre, il absorbe le rayonnement terrestre (infrarouge) et peut donc contribuer au réchauffement planétaire. Voir réchauffement planétaire.

Dioxyde de soufre (SO2). Composé formé d’un atome de soufre et deux atomes d’oxygène. Le dioxyde de soufre émis dans l’atmosphère par les processus naturels et anthropiques est transformé en aérosols sulfatés par une série complexe de réactions chimiques intervenant dans l’atmosphère. Ces aérosols sont considérés comme causant un forçage radiatif négatif (tendant à refroidir la surface de la Terre) et sont à l’origine de dépôts acides (p. ex. pluies acides). Voir aérosols, forçage radiatif, dépôt acide, pluie acide.

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Eaux usées. Eau qui a été utilisée et contient des déchets dissous ou en suspension. Voir traitement des eaux usées.

Économie d’énergie. Réduction ou élimination d’utilisations d’énergie non nécessaires ou de gaspillages d’énergie. Voir efficacité énergétique.

Économie. Système de production, de distribution et de consommation de biens économiques.

Écosystème. Système complexe de communautés végétales, animales, fongiques et microbiennes et des éléments non vivants de leur environnement qui interagissent en formant une unité écologique. Les écosystèmes n’ont pas de frontières fixes; leurs paramètres sont plutôt délimités en fonction des questions scientifiques et des questions de gestion et de politiques les concernant. Selon l’objectif de l’analyse effectuée, un lac unique, un bassin hydrographique ou une région entière peut être considéré comme un écosystème.

Effet de serre. Piégeage et accumulation de chaleur dans la partie de l’atmosphère proche de la surface terrestre (troposphère). Une partie de la chaleur réémise vers l’espace par la surface de la Terre est absorbée par la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, l’ozone et plusieurs autres gaz présents dans l’atmosphère, puis retournée vers la surface terrestre. Quand il y a augmentation des concentrations atmosphériques de ces gaz à effet de serre, il en résulte une augmentation graduelle de la température moyenne de la basse atmosphère. Voir effet de serre amplifié, changement climatique, réchauffement planétaire.

Effet de serre amplifié. Notion exprimant l’idée que l’effet de serre naturel est amplifié par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane, d’hémioxyde d’azote, de CFC, de HFC, de PFC, de SF6, de NF3 et d’autres gaz importants dans les réactions photochimiques se trouvant accrues du fait des activités humaines, comme la combustion de combustibles fossiles, davantage de rayonnement infrarouge se trouve piégé dans l’atmosphère, ce qui contribue au réchauffement du climat. Voir gaz à effet de serre, anthropique, effet de serre, climat.

Efficacité énergétique. Rapport entre les services effectifs rendus par un article industriel et l’énergie utilisée par cet article; par exemple, pour un véhicule automobile, le nombre de kilomètres parcourus par litre de carburant.

Élément. Les éléments sont des substances chimiques comme l’hydrogène (H), le fer (Fe), le sodium (Na), le carbone (C), l’azote (N) ou l’oxygène (O), dont les atomes distincts constituent les blocs de construction de l’ensemble de la matière. Il existe 92 éléments naturels, et 15 éléments artificiels faits en laboratoire. Deux éléments ou plus peuvent se combiner pour former des composés; l’ensemble des composés constituent la plus grande partie de la matière dans le monde. Voir composé.

Émissions. Rejets de gaz dans l’atmosphère (p. ex. le rejet de dioxyde de carbone associé à la combustion de carburant). Ces rejets peuvent être attendus ou fortuits. Voir émissions fugitives.

Émissions fugitives. Fuites de gaz fortuites issues du traitement, du transfert ou du transport de combustibles fossiles, des systèmes de réfrigération (CFC), des équipements électriques (SF6), etc.

Énergie. Ce qui peut produire un travail, mesuré par la simple capacité de produire un travail (énergie potentielle) ou par la conversion de cette capacité en mouvement (énergie cinétique). L’énergie existe sous diverses formes, dont certaines sont facilement convertibles et peuvent être transformées en une autre forme pour produire un travail utile. La plus grande partie de l’énergie convertible du monde vient des combustibles fossiles qui sont brûlés pour produire de la chaleur, laquelle est ensuite utilisée dans des systèmes mécaniques ou autres remplissant diverses fonctions.

Énergie de la biomasse. Énergie produite par combustion de matières appartenant à la biomasse, comme le bois. Le dioxyde de carbone émis lors d’une combustion de biomasse n’accroîtra pas la concentration atmosphérique totale de dioxyde de carbone si cette consommation est réalisée dans des conditions d’exploitation durable (c.‑à‑d. si, pour une période donnée, la production de biomasse retire de l’atmosphère la même quantité de dioxyde de carbone que celle libérée par la combustion de biomasse). L’exploitation de l’énergie de la biomasse est souvent proposée comme alternative à la combustion de combustibles fossiles.

Énergie de remplacement. Énergie issue de sources non classiques (p. ex. gaz naturel comprimé, énergie solaire, énergie hydroélectrique, énergie éolienne).

Énergie géothermique. Chaleur du noyau terrestre en fusion transmise aux champs géothermiques à vapeur sèche (vapeur sans gouttelettes d’eau), à vapeur humide (mélange de vapeur et de gouttelettes d’eau) et à eau chaude ainsi qu’aux roches se trouvant assez proches de la surface terrestre.

Énergie hydroélectrique. Énergie électrique produite à partir de l’énergie hydraulique (cours d’eau ou chute). Voir centrale hydroélectrique.

Énergie renouvelable. Énergie provenant de sources qui sont essentiellement inépuisables, à l’inverse par exemple des combustibles fossiles, dont les réserves sont finies. Parmi les sources renouvelables d’énergie figurent le bois, les déchets, la géothermie, le vent, le photovoltaïque et l’énergie thermique solaire. Voir énergie hydroélectrique, photovoltaïque.

Énergie solaire. Énergie radiante directe du Soleil. On y inclut des formes indirectes d’énergie telles que le vent, les chutes ou courants d’eau (hydro-énergie), les gradients thermiques de l’océan et la biomasse, qui découlent de l’interaction de l’énergie solaire directe avec la Terre. Voir rayonnement solaire.

Énergie thermique photovoltaïque et solaire. Énergie émise par le Soleil sous la forme d’ondes électromagnétiques (rayonnement électromagnétique), qui est convertie en électricité au moyen de cellules solaires (photovoltaïques) ou en chaleur utilisable par des capteurs à concentration.

Engrais. Substance qui enrichit le sol en nutriments organiques ou inorganiques et favorise ainsi la croissance des cultures, des arbres ou d’autres végétaux. Voir engrais organique.

Engrais de synthèse. Mélanges, disponibles dans le commerce, d’éléments nutritifs des végétaux, comme les nitrates, les phosphates et le potassium, appliqués au sol pour en restaurer la fertilité et améliorer les rendements des cultures. Voir engrais organique.

Engrais inorganique. Voir engrais organique.

Engrais organique. Matière organique, comme du fumier ou du compost, épandue sur les cultures en tant que source d’éléments nutritifs pour les végétaux.

Environnement. Toutes conditions extérieures auxquelles se trouve exposé un organisme ou toute autre entité donnée durant son existence.

Équivalent carbone. Mesure métrique utilisée pour comparer les émissions des différents gaz à effet de serre sur la base de leur potentiel de réchauffement du globe (PRG). Aux États-Unis, les émissions de gaz à effet de serre sont le plus souvent exprimées en millions de tonnes métriques équivalent carbone (million metric tons of carbon equivalents ‑ MMTCE). Les potentiels de réchauffement du globe sont utilisés pour convertirles émissions de gaz à effet de serre en équivalent CO2. Voir potentiel de réchauffement du globe, gaz à effet de serre.

Essence-alcool. Carburant consistant en un mélange d’essence et d’alcool éthylique (éthanol) ou méthylique (méthanol); le plus souvent, l’essence-alcool renferme de 10 à 23 % d’éthanol en volume. L’essence-alcool est aussi appelée gazohol, gasohol, alcool-essence, alco-essence, carburol.

Essence automobile. Mélange complexe d’hydrocarbures plus ou moins volatils, avec ou sans de petites quantités d’additifs, obtenu en mélangeant des produits de raffinage appropriés pour former un carburant convenant aux moteurs à étincelles. L’essence automobile inclut les catégories avec et sans plomb, les ingrédients de mélange et l’essence-alcool.

Essence aviation. Toutes les catégories spéciales d’essences utilisées dans les moteurs d’avion à pistons, telles que présentées dans la spécification D 910 de l’American Society for Testing and Materials (ASTM). Comprend tous les produits de raffinage qui tombent dans les plages de caractéristiques des essences et qui sont destinés à la commercialisation à l’état pur ou en mélanges en tant qu’essence d’aviation sans autre traitement (aucun raffinage ‑ mélange mécanique seulement). Comprend aussi les composantes finies qui tombent dans les plages de caractéristiques des essences et qui sont utilisées pour mélange ou compoundage dans l’essence aviation.

Éthanol (C2H5OH). Substance également connue sous les noms d’alcool éthylique, d’alcool, d’alcool de vin, d’esprit et d’esprit de vin. Hydrocarbure oxygéné limpide, incolore et inflammable, dont le point d’ébullition est de 78,5 °C à l’état anhydre. Dans les transports, l’éthanol est utilisé comme carburant par lui‑même (E100), en mélange avec de l’essence (E85), ou, dans l’essence, à titre de remonteur d’octane et d’oxygénat (à une concentration de 10 %).

Évapotranspiration. Réduction de la quantité d’eau dans le sol par évaporation et par la transpiration des plantes, qui varie en raison directe de la température de l’air.

Exploitation (minière) à ciel ouvert. Exploitation en tranchées profondes pour l’extraction de minéraux tels que le charbon et le phosphate situés près de la surface dans des terrains plats ou vallonnés. Voir exploitation de surface.

Exploitation (minière) de surface. Enlèvement du sol de surface et de subsurface et d’autres couches, en vue de l’extraction d’un dépôt minéral situé relativement près de la surface. Voir exploitation à ciel ouvert.

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Facteur d’émission. Voir coefficient d’émission.

Facteur de capacité. Rapport entre l’énergie électrique produite par une unité génératrice sur une période donnée et l’énergie électrique qui pourrait avoir été produite si l’unité génératrice avait fonctionné à pleine capacité durant la même période.

Facteur de forçage. Processus qui altère le bilan énergétique du système climatique (c.–à‑d. qui change l’équilibre entre le rayonnement solaire entrant et le rayonnement infrarouge sortant issu de la Terre). Au nombre des facteurs de forçage, on compte les changements de l’irradiation solaire, les éruptions volcaniques et l’amplification de l’effet de serre naturel par l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Fermentation entérique. Processus digestif par lequel les glucides sont dégradés par des microorganismes en molécules plus simples qui pourront entrer dans le flux sanguin de l’animal.

Fertilisation par le dioxyde de carbone. Expression (parfois réduite au terme « fertilisation ») qui se rapporte à l’augmentation de la croissance végétale causée par la présence d’une concentration accrue de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Feuillus. Arbres qui, comme le chêne et l’érable, sont dépouillés de leurs feuilles durant une partie de l’année. Voir conifères.

Fioul léger. Catégorie générale pour les fractions pétrolières produites dans les installations classiques de distillation. Le fioul léger comprend les fiouls nos 1, 2 et 4 et les combustibles diesel nos 1, 2 et 4. Il est utilisé principalement pour le chauffage des bâtiments, la propulsion des véhicules à moteur diesel sur route et hors route (dont les locomotives et la machinerie agricole) et la production d’électricité.

Fioul résiduel. Huiles plus lourdes qui restent une fois que les fiouls distillés et les hydrocarbures plus légers sont distillés pendant le raffinage. Comprend le combustible de soute C; est utilisé pour le chauffage commercial et industriel, pour la production d’électricité, et dans les moteurs de navires. Les importations de fioul résiduel incluent le brut importé utilisé comme combustible.

Fixation de l’azote. Conversion de l’azote atmosphérique gazeux en formes utilisables par les plantes et autres organismes, sous l’action de la foudre, des bactéries et des algues bleues; c’est un élément du cycle de l’azote.

Fluorocarbures. Composés de carbone et de fluor qui contiennent souvent d’autres éléments, comme de l’hydrogène, du chlore ou du brome. Au nombre des fluorocarbures communs, on compte les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), les hydrofluorocarbures (HFC) et les perfluorocarbures (PFC). Voir chlorofluorocarbures, hydrochlorofluorocarbures, hydrofluorocarbures, perfluorocarbures.

Flux de carbone. Taux d’échange de carbone entre bassins (ou réservoirs) de carbone.

Forçage radiatif. Changement de l’équilibre entre le rayonnement solaire entrant et le rayonnement infrarouge sortant (thermique). En l’absence de forçage radiatif, le rayonnement solaire qui frappe la Terre resterait à peu près égal au rayonnement infrarouge émis par celle-ci. L’ajout de gaz à effet de serre dans l’atmosphère piège une plus grande fraction du rayonnement infrarouge, le renvoyant vers la surface de la Terre et entraînant un réchauffement.

Fosse septique. Réservoir souterrain assurant le traitement des eaux usées d’une maison située en région rurale ou suburbaine. Les bactéries présentes dans la fosse décomposent les déchets organiques, et les boues se déposent au fond. L’effluent s’écoule de la fosse dans le sol par un réseau d’épandage.

Fréon. Voir chlorofluorocarbures.

Fumier. Déjections liquides et solides des animaux, qui peuvent être utilisées comme engrais organique.

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Gaz à effet de serre (GES). Tout gaz qui absorbe le rayonnement infrarouge dans l’atmosphère. Parmi les gaz à effet de serre, on compte la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’hémioxyde d’azote (N2O), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), l’ozone (O3), les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6). Voir dioxyde de carbone, méthane, hémioxyde d’azote, hydrochlorofluorocarbures, ozone, hydrofluorocarbures, perfluorocarbures, hexafluorure de soufre.

Gaz de distillation. Toute forme ou mélange de gaz produits en raffinerie par distillation, crackage, reformage ou autre procédé. Les principaux composants en sont le méthane, l’éthane, l’éthylène, le butane normal, le butylène, le propane, le propylène, etc. Utilisés comme combustible de raffinerie et produit d’alimentation pétrochimique.

Gaz de pétrole liquéfiés (GPL). Éthane, éthylène, propane, propylène, butane normal, butylène et isobutane produits dans des raffineries ou des installations de transformation du gaz naturel, entre autres dans des usines de fractionnement des nouveaux liquides de gaz naturel.

Gaz naturel. Gaz présent dans des dépôts souterrains composés de 50 à 90 % de méthane (CH4) et de petites quantités d’hydrocarbures gazeux plus lourds, tels que le propane (C3H4) et le butane (C4H10).

Gaz naturel de synthèse (GNS). Produit manufacturé, chimiquement semblable à beaucoup d’égards au gaz naturel, résultant de la conversion ou du reformage d’hydrocarbures pétroliers. Peut facilement remplacer le gaz naturel de pipeline.

Gaz naturel liquéfié (GNL). Gaz naturel amené en phase liquide par refroidissement à très basse température.

Gaz traces. Gaz moins courants présents dans l’atmosphère de la Terre. L’azote, l’oxygène et l’argon composent plus de 99 % de l’atmosphère de la Terre. Les autres gaz, comme le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, le méthane, les oxydes d’azote, l’ozone et l’ammoniac, constituent les gaz traces. Bien que relativement peu importants en termes de volume absolu, ils ont des effets significatifs sur les conditions météorologiques et climatiques de la planète.

Gazéification du charbon. Conversion du charbon solide en gaz naturel synthétique (GNS) ou en un mélange gazeux pouvant être brûlé en tant que combustible.

Géosphère. Ensemble des sols, des sédiments et des couches rocheuses de l’écorce terrestre (continents et océans).

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Halocarbures. Composés renfermant du carbone, parfois de l’hydrogène, et soit du chlore, du fluor, du brome ou de l’iode.

Halons. Composés aussi connus sous le nom de bromofluorocarbures renfermant du brome, du fluor et du carbone. Ils sont généralement utilisés comme agents extincteurs contre l’incendie, et ils appauvrissent la couche d’ozone. Le potentiel de destruction de l’ozone stratosphérique du brome est de nombreuses fois supérieur à celui du chlore. Voir substances appauvrissant la couche d’ozone.

Hémioxyde d’azote (N2O) (aussi appelé oxyde nitreux). Puissant gaz à effet de serre, au potentiel de réchauffement du globe estimé à 310. Les principales sources d’hémioxyde d’azote sont les pratiques de travail du sol, surtout l’utilisation d’engrais commerciaux et organiques, la combustion de combustibles fossiles, la production d’acide nitrique et le brûlage de la biomasse.

Hexafluorure de soufre (SF6). Gaz incolore soluble dans l’alcool et l’éther, et faiblement soluble dans l’eau. Gaz à effet de serre très puissant, utilisé surtout dans les systèmes de transport et de distribution de l’électricité et comme diélectrique en électronique.

Histosol. Sol organique humide, comme les tourbes ou les terres tourbeuses.

Huile de schiste. Huile lourde et visqueuse obtenue par vaporisation à haute température, suivie d’une condensation, du kérogène du schiste bitumineux. L’huile de schiste peut être raffinée pour donner de l’essence, du mazout à chauffage et d’autres produits pétroliers. Voir kérogène, schiste bitumineux.

Hydrocarbures. Substances renfermant seulement de l’hydrogène et du carbone. Les combustibles fossiles sont faits d’hydrocarbures. Certains hydrocarbures sont d’importants polluants atmosphériques.

Hydrocarbures non finis. Produits pétroliers nécessitant une transformation supplémentaire en raffinerie, à l’exception de ceux n’exigeant qu’un mélange mécanique. Incluent le naphta et les hydrocarbures plus légers, le kérosène et les gasoils légers, les gasoils lourds et le résiduum.

Hydrocarbures perfluorés. Voir perfluorocarbures.

Hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Composés renfermant des atomes d’hydrogène, de fluor, de chlore et de carbone. Ce sont des substances appauvrissant la couche d’ozone, mais leur potentiel de destruction de l’ozone stratosphérique est inférieur à celui des chlorofluorocarbures (CFC). On a décidé de les utiliser temporairement en remplacement des CFC; ce sont aussi des gaz à effet de serre. Voir substances appauvrissant la couche d’ozone.

Hydrofluorocarbures (HFC)  Composés renfermant des atomes d’hydrogène, de fluor et de carbone. On a décidé de les utiliser en remplacement de substances appauvrissant la couche d’ozone pour la satisfaction de nombreux besoins industriels, commerciaux et personnels. Les HFC sont émis dans l’atmosphère en tant que sous-produits de procédés industriels; ils sont aussi utilisés dans le secteur manufaturier. Ils n’appauvrissent pas de façon importante la couche d’ozone, mais ce sont de puissants gaz à effet de serre, leurs potentiels de réchauffement du globe étant élevés.

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Intensité en carbone. Quantité de carbone émise par unité d’une autre variable, souvent par unité d’énergie ou de quantité de combustible consommée.

Intensité énergétique. Rapport entre la consommation d’énergie et une quantité donnée de résultat ou produit; cette notion est habituellement utilisée pour exprimer la quantité d’énergie primaire ou finale consommée par unité de produit intérieur brut.

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Joule. Quantité d’énergie nécessaire pour déplacer un objet sur un mètre avec une force de un Newton.

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Kérogène. Mélange solide et cireux d’hydrocarbures trouvé dans le schiste bitumineux, avec une roche sédimentaire à grains fins. Lorsque la roche est portée à haute température, le kérogène se vaporise. Cette vapeur est ensuite condensée et envoyée à une raffinerie pour transformation en essence, mazout à chauffage et autres produits. Voir schiste bitumineux, huile de schiste.

Kérosène. Distillat de pétrole qui a une température de distillation maximale de 401 degrés Fahrenheit (205 ºC) au point de récupération de 10 pour cent, un point d’ébullition finale de 572 degrés Fahrenheit (300 ºC), et un point d’éclair minimum de 100 degrés Fahrenheit (37,8 ºC). Utilisé dans les chaufferettes, les poêles et les chauffe-eau; convient pour l’éclairage dans des lampes à mèche.

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Lignite. Charbon d’un noir brunâtre, de basse qualité, contenant beaucoup d’humidité et de matières volatiles, utilisé presque exclusivement pour la production d’électricité. Aussi appelé « houille brune ».

Liquéfaction du charbon. Conversion du charbon solide en un combustible liquide, comme le pétrole brut synthétique ou le méthanol.

Liquides de gaz naturel (parfois appelés gaz naturels liquéfiés, ou GNL). Hydrocarbures présents dans le gaz naturel qui sont séparés du gaz sous forme liquide. Comprennent les liquides d’installations de traitement du gaz naturel et les condensats.

Litière. Résidus végétaux non décomposés présents sur la surface du sol. Voir décomposition.

Lubrifiant. Substance utilisée pour réduire le frottement entre des surfaces de contact ou en tant que matière de procédé, soit incorporée à d’autres matériaux utilisés comme aides à des procédés de fabrication soit comme porteurs d’autres matériaux. Les lubrifiants pétroliers peuvent être produits à partir soit de distillats soit de résidus. D’autres substances peuvent y être ajoutées pour leur conférer des propriétés utiles ou les améliorer. N’inclut pas les sous-produits d’huiles de graissage provenant de l’extraction aux solvants ni les goudrons dérivés du désasphaltage. Les lubrifiants incluent toutes les catégories d’huiles de graissage, de l’huile à broches à l’huile pour cylindres, et celles utilisées dans les graisses. Les lubrifiants se subdivisent en deux catégories : paraffiniques et naphténiques.

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Marécages. Terrain qui, tout ou partie de l’année, reste inondé d’eau douce ou salée.

Masse atomique (d’un élément). Moyenne pondérée des masses atomiques de tous les isotopes d’un élément donné sur la base de la fréquence de ces isotopes dans la nature; il s’agit d’une masse relative (nombre sans dimension), la comparaison étant faite avec le carbone 12, dont la masse atomique est fixée précisément à 12,000 (norme internationale officielle). La masse atomique est exprimée en daltons (ou unités de masse atomique, uma). On voit aussi « poids atomique ».

Méthane (CH4). Hydrocarbure qui est un gaz à effet de serre, présentant un potentiel de réchauffement du globe estimatif de 21. Le méthane est produit par la décomposition anaérobie (sans oxygène) des déchets dans les décharges, la digestion des animaux, la décomposition des déchets animaux, la production et la distribution du pétrole et du gaz naturel, la production de charbon et la combustion incomplète des combustibles fossiles.

Méthane houiller. Méthane qui est produit dans les couches de houille de la même manière que le gaz naturel est produit dans d’autres couches. Le méthane est la principale composante du gaz naturel.

Méthanol (CH3OH). Liquide toxique incolore, essentiellement inodore et insipide. C’est l’alcool le plus simple, avec un point d’ébullition de 64,7 degrés Celsius (148,5 ºF). Dans les transports, le méthanol est utilisé comme carburant soit seul, soit mélangé à de l’essence.

Méthanotrophique. Présentant la capacité biologique d’oxyder le méthane en CO2 et en eau, par métabolisation dans des conditions aérobies.

Milieux humides. Zones régulièrement saturées d’eau de surface ou souterraine, et donc caractérisées par une végétation adaptée à la vie dans des conditions de sols saturés.

Mille (ou kilomètre)-véhicule parcouru (MVP ou KVP). Déplacement d’un véhicule sur une distance d’un mille (ou un kilomètre). Les milles-véhicules ou kilomètres-véhicules totaux sont la distance totale parcourue par tous les véhicules.

Minerai. Gisement minéral contenant une concentration d’au moins un élément métallique suffisante pour que le métal puisse en être extrait et vendu à profit.

Minéral. Toute substance inorganique naturellement présente dans la croûte terrestre sous la forme d’un solide cristallin.

Molécule. Combinaison chimique de deux atomes ou plus du même élément chimique (comme O2) ou d’éléments différents (comme H2O).

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Naphta. Terme générique désignant une fraction du pétrole possédant une plage d’ébullition approximative comprise entre 122 et 400 degrés Fahrenheit (50 à 204,4 ºC).

Naphta spécial. Tous les produits finis présentant un point d’ébullition dans la plage de celui du naphta et qui sont utilisés comme diluants à peinture, nettoyants ou solvants. Ces produits sont raffinés à un point d’éclair donné.

Noir de carbone. Forme amorphe du carbone, produite commercialement par décomposition thermique ou oxydative d’hydrocarbures et utilisée principalement dans les produits en caoutchouc, les pigments et les encres d’imprimerie.

Non biodégradable. Substance qui ne peut pas être dégradée par les processus naturels dans l’environnement. Voir biodégradable.

Non-linéarité. Caractère de changements d’une variable qui ont un impact plus que proportionnel sur une autres.

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Organisme anaérobie. Organisme qui n’a pas besoin d’oxygène pour demeurer en vie.

Oxyde nitreux. Voir hémioxyde d’azote.

Oxyder. Transformer chimiquement une substance en la combinant à de l’oxygène.

Oxydes d’azote (NOx). Gaz composés d’un atome d’azote et d’un nombre variable d’atomes d’oxygène. Les oxydes d’azote sont produits par exemple par la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules et les centrales électriques. Présents dans l’atmosphère, les oxydes d’azote peuvent contribuer à la formation d’ozone photochimique (smog), réduire la visibilité et nuire à la santé; ils sont considérés comme des polluants.

Ozone troposphérique.   Voir ozone.

Ozone. Gaz incolore, d’odeur forte, de forme moléculaire O3, présent dans deux couches de l’atmosphère : la stratosphère et la troposphère. L’ozone est une forme de l’oxygène naturellement présente dans la stratosphère, qui constitue une couche protégeant la Terre contre les effets nocifs du rayonnement ultraviolet sur la santé humaine et sur l’environnement. Dans la troposphère, l’ozone est un oxydant et un élément important du smog photochimique. L’ozone peut affecter gravement le système respiratoire humain.

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Parc d’engraissement. Enclos intérieur ou extérieur utilisé pour élever des centaines ou des milliers d’animaux domestiques. Voir parcours.

Parcours. Terrain, surtout de prairie, dont les plantes peuvent nourrir (fourrage) des animaux qui paissent ou broutent. Voir parc d’engraissement.

Particules (PM). Particules solides ou gouttelettes de liquides suspendues dans l’air ou transportées par l’air.

Parties par milliard (ppb). Nombre de parties d’une substance chimique présentes dans un milliard de parties d’un mélange gazeux, liquide ou solide donné. Voir concentration.

Parties par million (ppm). Nombre de parties d’une substance chimique présentes dans un million de parties d’un mélange gazeux, liquide ou solide donné. Voir concentration.

Pentanes et homologues supérieurs. Mélange d’hydrocarbures, surtout des pentanes et des fractions plus lourdes, extraits du gaz naturel.

Perfluorocarbures (PFC) (aussi appelés hydrocarbures perfluorés). Groupe de substances chimiques de synthèse composées uniquement de carbone et de fluor. Ces substances (majoritairement du CF4 et du C2F6) ont été utilisées, avec les hydrofluorocarbures, pour remplacer les substances appauvrissant la couche d’ozone. De plus, des PFC sont émis comme sous-produits de procédés industriels et utilisés dans les activités de fabrication. Les PFC ne nuisent pas à la couche d’ozone stratosphérique, mais sont de puissants gaz à effet de serre : le CF4 a un potentiel de réchauffement du globe (PRG) de 6 500, et le C2F6 un PRG de 9 200.

Pétrole brut.  Mélange d’hydrocarbures existant en phase liquide dans le sous-sol et qui demeure liquide à la pression atmosphérique après passage dans les installations de séparation se trouvant à la surface. Voir pétrole.

Pétrole. Voir pétrole brut, produits pétroliers.

Photosynthèse. Processus complexe qui prend place dans les cellules des végétaux verts. L’énergie radiative du Soleil est utilisée pour combiner le dioxyde de carbone (CO2) et l’eau (H2O) afin de produire de l’oxygène (O2) et des molécules simples d’éléments nutritifs, comme le glucose (C6HI2O6).

Pluie acide. Eau de pluie dont l’acidité est supérieure à celle correspondant au pH naturel, considéré comme se situant à environ 5,6. Elle est formée quand des dioxydes de soufre et des oxydes d’azote, présents dans l’atmosphère sous forme de gaz ou de fines particules, se combinent à la vapeur d’eau pour former de l’acide sulfurique ou de l’acide nitrique, qui retombe dans la pluie, la neige ou le brouillard. Les formes sèches de dépôt acide sont des gaz ou des particules acides. Voir dépôt acide.

Polluant atmosphérique. Voir pollution atmosphérique.

Pollution atmosphérique. Présence dans l’atmosphère d’un ou de plusieurs composés chimiques ou substances en concentrations suffisamment élevées pour affecter les humains, les animaux, la végétation ou les structures anthropiques. Ces produits chimiques ou conditions physiques (p. ex. chaleur ou bruit excessif) sont ce qu’on appelle des polluants atmosphériques.

Population. Groupe d’organismes d’une même espèce vivant à un endroit donné.

Potentiel de réchauffement du globe (PRG). Indice permettant de comparer le forçage radiatif attribuable aux différents gaz à effet de serre. Le PRG d’un gaz à effet de serre est le rapport entre le forçage radiatif résultant de l’émission d’un kilogramme de ce gaz et le forçage radiatif résultant de l’émission d’un kilogramme de dioxyde de carbone, sur une période donnée (habituellement sur 100 ans). Voir temps de séjour dans l’atmosphère.

Prairie. Écosystème (biome) terrestre qu’on trouve dans les régions caractérisées par des précipitations annuelles moyennes modérées (25 à 76 centimètres, ou 10 à 30 pouces), qui sont suffisantes pour permettre la croissance de graminées et d’autres plantes de petite taille mais non suffisantes pour soutenir de grands peuplements d’arbres.

Précurseurs de l’ozone. Composés chimiques, comme le monoxyde de carbone, le méthane, les hydrocarbures non méthaniques et les oxydes d’azote, qui, en présence de rayonnement solaire, réagissent avec d’autres composés pour former de l’ozone, surtout dans la troposphère.  Voir troposphère.

Précurseur de l’ozone troposphérique.  Voir précurseurs de l’ozone.

Processus adiabatique. Changement d’état thermodynamique d’un système dans lequel aucune chaleur ou aucune masse ne sort des limites du système. Dans un processus adiabatique, une expansion s’accompagne toujours d’un refroidissement, et une compression d’un réchauffement.

Produits d’alimentation pétrochimiques. Produits d’alimentation dérivés du pétrole, utilisés surtout pour la fabrication de substances chimiques, de caoutchouc synthétique et de divers plastiques. Les catégories déclarées sont le naphta (point d’ébullition finale inférieur à 401 degrés Fahrenheit, ou 205 ºC) et d’autres huiles (point d’ébullition finale égal ou supérieur à 401 degrés Fahrenheit, ou 205 ºC).

Produits pétrochimiques. Substances chimiques obtenues par raffinage (distillation) du pétrole brut. Ils sont utilisés comme matière première dans la fabrication de la plupart des substances chimiques industrielles, engrais, pesticides, plastiques, fibres synthétiques, peintures, médicaments et nombreux autres produits. Voir pétrole brut.

Produits pétroliers. Terme générique appliqué au pétrole et à ses produits, sous toutes leurs formes, comme le pétrole brut, le condensat, les hydrocarbures non finis, les liquides de gaz naturel et les composés autres que les hydrocarbures mélangés à des produits pétroliers finis. Voir pétrole brut.

Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Le Protocole de Montréal et ses amendements régissent l’élimination graduelle de la production et de l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SACO). Aux termes du Protocole, plusieurs organismes internationaux font rapport sur la science de l’appauvrissement de l’ozone, mettent en œuvre des projets pour aider à délaisser les SACO, et fournissent une tribune pour des discussions sur les politiques. Voir substance appauvrissant la couche d’ozone, couche d’ozone.

Puits. Réservoir retirant un polluant d’un autre compartiment de son cycle. Le sol et les arbres ont tendance à agir comme des puits naturels du carbone.

Puits de carbone. Réservoirs de carbone et conditions particulières qui assurent une absorption et un emmagasinage (séquestration) de plus de carbone qu’ils en libèrent. Les puits de carbone peuvent compenser en partie les émissions de gaz à effet de serre. Les forêts et les océans sont d’importants puits de carbone. Voir séquestration du carbone.

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Qualité de l’énergie. Degré de capacité d’une forme d’énergie de produire un travail utile. La chaleur de haute température, l’énergie chimique des combustibles fossiles et l’énergie nucléaire sont des formes d’énergie concentrée de haute qualité. L’énergie de basse qualité, comme la chaleur de basse température, est dispersée ou diluée et ne peut produire beaucoup de travail utile.

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Rayonnement infrarouge. Énergie thermique qui est émise par tous les solides, liquides et gaz. Dans le contexte de l’effet de serre, il s’agit de l’énergie thermique émise par la surface et l’atmosphère de la Terre. Les gaz à effet de serre absorbent une grande partie de ce rayonnement dans l’atmosphère de la Terre, et renvoient le reste vers la surface, ce qui donne naissance à l’effet de serre.

Rayonnement solaire. Énergie du Soleil. Aussi appelé rayonnement de courte longueur d’onde. Élément important du système climatique, le rayonnement solaire inclut le spectre ultraviolet, le spectre visible et le spectre infrarouge.

Rayonnement terrestre. Rayonnement infrarouge total émis par la Terre et son atmosphère dans la plage de température d’environ 200 à 300 kelvins. Le rayonnement terrestre fournit une part importante des changements de l’énergie potentielle nécessaires pour alimenter le système de vent atmosphérique; c’est lui qui maintient la température de l’air à la surface dans la plage permettant la vie.

Rayonnement. Énergie transportée sous la forme d’ondes électromagnétiques. Le rayonnement présente diverses caractéristiques, selon sa longueur d’onde. Le rayonnement du Soleil a une énergie relativement forte, c’est un rayonnement de courte longueur d’onde (p. ex. ultraviolet, visible et proche infrarouge), alors que l’énergie renvoyée par la surface de la Terre et par l’atmosphère a une plus grande longueur d’onde (p. ex. infrarouge), parce que la Terre est plus froide que le Soleil. Voir rayonnement ultraviolet, rayonnement infrarouge, rayonnement solaire, rayonnement terrestre.

Rayonnement ultraviolet (UV). Partie du spectre électromagnétique dont les longueurs d’onde sont plus courtes que celles de la lumière visible. Le Soleil émet des UV, qui sont couramment répartis en trois bandes de longueurs d’onde décroissantes. C’est le rayonnement de plus courte longueur d’onde qui peut le plus causer des dommages biologiques aux organismes vivants. La bande d’ultraviolets de plus grande longueur d’onde, les UVA, n’est pas absorbée par l’ozone de l’atmosphère. Les UVB sont en grande partie absorbés par l’ozone, mais une partie atteint la Terre. La bande des longueurs d’onde les plus courtes, les UVC, est presque totalement absorbée par l’ozone et l’oxygène de l’atmosphère.

Réaction chimique. Interaction entre substances chimiques donnant lieu à la production de nouvelles substances.

Réchauffement planétaire. Augmentation progressive de la température de surface de la Terre, qu’on croit attribuable à l’effet de serre et qui est responsable des changements des régimes climatiques planétaires. Voir effet de serre amplifié, effet de serre, changement climatique.

Récupération assistée du pétrole. Prélèvement d’une partie du pétrole lourd laissé dans un puits de pétrole après récupération primaire et secondaire. Voir récupération primaire du pétrole, récupération secondaire du pétrole.

Récupération primaire du pétrole. Extraction du brut qui s’écoule par gravité dans le fond d’un puits de pétrole. Voir récupération assistée du pétrole, récupération secondaire du pétrole.

Récupération secondaire du pétrole. Injection d’eau dans un puits de pétrole après la récupération primaire, pour en extraire une partie du brut plus épais restant. Voir récupération assistée du pétrole, récupération primaire du pétrole.

Recyclage. Collecte et retraitement d’une ressource pour qu’elle puisse être réutilisée. Par exemple, recueillir des cannettes d’aluminium, les fondre et utiliser le métal pour fabriquer de nouvelles cannettes ou autres produits.

Réservoir de carbone. Compartiment du cycle géochimique renfermant du carbone comme élément principal.

Résidu agricole. Voir résidu de culture.

Résidu de culture. Déchet organique restant après récolte et manutention d’une culture.

Retard de la réponse climatique. Décalage temporel du changement climatique par rapport à un facteur causal qui change très lentement. Par exemple, les effets de l’émission de quantités supplémentaires de dioxyde de carbone dans l’atmosphère peuvent ne pas se faire sentir avant un certain temps parce qu’une grande partie du dioxyde de carbone se trouve d’abord dissoute dans l’océan et n’est libérée dans l’atmosphère que des années plus tard.

Rétroaction climatique. Processus atmosphérique, océanique, terrestre ou autre qui est activé par un changement climatique donné, induit par des changements du forçage radiatif. Les rétroactions climatiques peuvent accroître (rétroaction positive) ou réduire (rétroaction négative) l’ampleur du changement climatique concerné.

Rotation des cultures. Exploitation du même champ ou de secteurs de champs avec différentes cultures d’une année à l’autre pour limiter la déplétion des éléments nutritifs du sol. Par exemple, on peut planter une année du maïs, du tabac ou du coton, qui prélèvent du sol de fortes quantités d’azote, et l’année suivante une légumineuse, comme le soja, qui ajoute de l’azote dans le sol.

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Sables bitumineux. Gisement d’aspect marécageux, composé d’un mélange d’argile fine, de sable, d’eau et de quantités variables d’hydrocarbures lourds goudronneux, appelés bitume. Le bitume peut être extrait des sables bitumineux par chauffage. Il peut ensuite être purifié et valorisés en pétrole brut synthétique. Voir bitume.

Schiste bitumineux. Formation souterraine de roche sédimentaire à grains fins contenant diverses quantités de kérogène, un mélange solide et cireux d’hydrocarbures. Lorsque cette roche est portée à des hautes températures, le kérogène se vaporise; la vapeur peut ensuite être condensée pour former une huile lourde et visqueuse, appelée huile de schiste. Voir kérogène, huile de schiste.

Secteur. Division, utilisée le plus souvent pour caractériser un type de consommation d’énergie (p. ex. résidentielle) ou, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un type d’émetteur de gaz à effet de serre (p. ex. procédés industriels).

Sensibilité du climat. Réaction, à l’état d’équilibre, du climat à un changement du forçage radiatif, par exemple un doublement de la concentration de dioxyde de carbone. Voir forçage radiatif.

Séquestration du carbone. Absorption et emmagasinage de carbone. Par exemple, les arbres et autres plantes absorbent le dioxyde de carbone, en libèrent l’oxygène et emmagasinent le carbone. Les combustibles fossiles ont déjà été de la biomasse et retiennent le carbone qu’ils contiennent jusqu’à ce qu’ils soient brûlés. Voir puits de carbone.

Sol. Mélange complexe de minéraux (c.‑à‑d. surtout de l’argile, du limon et du sable), de matière organique en décomposition, d’eau, d’air et d’organismes vivants.

Solution acide. Solution aqueuse renfermant davantage d’ions hydrogène (H+) que d’ions hydroxyde (OH-); solution aqueuse dont le pH est inférieur à 7. Voir solution basique.

Solution basique. Solution aqueuse renfermant davantage d’ions hydroxyde (OH-) que d’ions hydrogène (H+); solution aqueuse dont le pH est supérieur à 7. Voir solution acide, alcalin.

Source diffuse. Vaste région de terres, comme des champs cultivés ou des zones urbaines, qui rejette des polluants dans les eaux de surface ou souterraines sur une grande superficie. Voir source ponctuelle.

Source ponctuelle. Source unique identifiable qui rejette des polluants dans l’environnement. Par exemple : cheminée d’usine, égout, fossé ou canalisation. Voir source diffuse.

Source. Processus ou activité qui libère dans l’atmosphère un gaz à effet de serre, un aérosol ou un précurseur de gaz à effet de serre.

Stériles. Roches et autres déchets enlevés en tant qu’impuretés lors de l’extraction et de la transformation de gisements de minéraux. Ces matières sont généralement déversées sur le sol ou dans des bassins.

Stratosphère. Deuxième couche de l’atmosphère, allant environ de 19 à 48 kilomètres (12 à 30 milles) au-dessus de la surface de la Terre. Elle contient de petites quantités d’ozone (O3), qui bloque environ 99 % du rayonnement ultraviolet (UV) nocif incident. L’altitude de croisière de la plupart des vols commerciaux se situe dans la basse stratosphère. Voir couche d’ozone, rayonnement ultraviolet.

Substance appauvrissant la couche d’ozone (SACO). Famille de composés de synthèse incluant, entre autres, les chlorofluorocarbures (CFC), les bromofluorocarbures (halons), le méthylchloroforme, le tétrachlorure de carbone, le bromure de méthyle et les hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Il a été prouvé que ces composés appauvrissent l’ozone stratosphérique; ils sont donc généralement appelés SACO.

Système climatique (ou système Terre). L’atmosphère, les océans, la biosphère, la cryosphère et la géosphère constituent ensemble le système climatique.

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Température. Mesure de l’énergie cinétique moyenne des atomes ou molécules présents dans une substance ou combinaison de substances à un moment donné. Voir chaleur.

Temps de séjour. Durée moyenne que passe dans un réservoir un atome ou une molécule particuliers. Ce terme est aussi utilisé pour définir l’âge de la molécule quand elle quitte le réservoir. Dans le contexte des gaz à effet de serre, le temps de séjour est la durée pendant laquelle une molécule donnée reste dans l’atmosphère. Voir temps de séjour dans l’atmosphère.

Temps de séjour dans l’atmosphère. Le temps de séjour d’un gaz à effet de serre est la durée approximative que mettrait une concentration de polluant atmosphérique, à laquelle on a ajouté un incrément anthropique, pour revenir à son niveau antérieur (en supposant un arrêt des émissions) soit que l’incrément ait été transformé en un autre composé chimique, soit qu’il ait été extrait de l’atmosphère par un puits. Cette durée dépend des sources et puits du polluant, ainsi que de sa réactivité. Le temps de séjour d’un polluant est souvent envisagé en conjonction avec le mélange de polluants présents dans l’atmosphère; s’il est long, le polluant aura la possibilité de se mélanger dans toute l’atmosphère. Les temps de séjour moyens peuvent aller d’environ une semaine (p. ex. les aérosols sulfatés) à plus d’un siècle (p. ex. les CFC, le dioxyde de carbone). Voir temps de séjour.

Terre arable. Terre qui peut être cultivée.

Terrestre. Concernant les terres ou la Terre.

Tétrachlorure de carbone (CCl4). Composé constitué d’un atome de carbone lié à quatre atomes de chlore. C’est une substance qui appauvrit la couche d’ozone. Le tétrachlorure de carbone a été largement utilisé comme matière première dans l’industrie, notamment dans la production de chlorofluorocarbures et comme solvant. Il a été établi qu’il est cancérigène. Voir substances appauvrissant la couche d’ozone.

Tonne courte. Mesure couramment utilisée aux États-Unis. Une tonne courte est égale à 2 000 livres ou 0,907 tonnes métriques.

Tonne métrique. Mesure internationale couramment utilisée pour les émissions de gaz à effet de serre. Une tonne métrique est égale à 1000 kilogrammes, 2204,6 livres ou 1,1023 tonnes courtes.

Torchage. Brûlage des sous-produits gazeux dans une torchère ou d’autres installations avant rejet dans l’atmosphère.

Traitement (primaire) des eaux usées. Traitement mécanique des eaux usées, dans lequel les grosses particules solides sont retenues par des filtres et les solides en suspension décantent sous la forme de boues dans un bassin de sédimentation.

Transport ferroviaire. Inclut le transport ferroviaire « lourd » et « léger ». Le premier se caractérise par des emprises exclusives, des trains multi-wagons, une grande vitesse et une forte accélération, un système de signalisation complexe et l’embarquement sur plate-forme élevée; on parle aussi de métros et de métros surélevés. Le transport ferroviaire léger peut avoir des emprises exclusives ou partagées, des plates-formes élevées ou non, des trains à plusieurs wagons ou à voiture unique, et être automatisé ou avec conducteur. De façon générique, ce type inclut les tramways et les trolleybus.

Transporteur aérien. Entrepreneur (p. ex. entreprise de transport aérien) qui, au sein du système commercial de transport aérien, exploite des aéronefs pour lesquels il détient des certificats de commodité et de nécessité publiques, délivrés par le ministère des Transports, pour des vols intérieurs ou internationaux réguliers ou non réguliers.

Troposphère. Couche inférieure de l’atmosphère, qui contient environ 95 % de la masse totale d’air de l’atmosphère terrestre. La troposphère s’étend de la surface de la Terre jusqu’à une altitude d’environ 10 à 15 kilomètres. C’est là que prennent place les processus météorologiques. L’ozone qui se forme dans la troposphère joue un rôle significatif tant dans l’effet de serre que dans le smog urbain. Voir précurseurs de l’ozone, stratosphère, atmosphère.

Trou d’ozone antarctique. Appauvrissement saisonnier de la couche d’ozone stratosphérique sur une vaste étendue au‑dessus de l’Antarctique. Voir couche d’ozone.

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Unité thermique britannique (Btu). Quantité de chaleur requise pour accroître la température d’une livre d’eau de 1 °F, à ou autour de 39,2 °F.

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Valeur calorifique inférieure. Quantité de chaleur libérée par la combustion complète d’un volume ou poids unitaire de combustible, en supposant que l’eau produite reste sous la forme de vapeur, et que la chaleur de la vapeur n’est pas récupérée; aussi appelée « valeur calorifique nette ». Voir valeur calorifique supérieure.

Valeur calorifique supérieure. Quantité de chaleur libérée par la combustion complète d’un volume ou poids unitaire de combustible, en supposant que la vapeur d’eau produite est totalement condensée et que sa chaleur est récupérée; aussi appelée valeur calorifique brute. Voir valeur calorifique inférieure.

Vapeur d’eau. Le plus abondant des gaz à effet de serre; c’est l’eau présente sous forme gazeuse dans l’atmosphère. La vapeur d’eau est un élément important de l’effet de serre naturel. Bien que les activités humaines n’en augmentent pas significativement la concentration, elle contribue à accentuer l’effet de serre, parce que le réchauffement dû aux gaz à effet de serre induit une rétroaction positive de la vapeur d’eau. Outre son rôle comme gaz à effet de serre naturel, la vapeur d’eau intervient pour beaucoup dans la régulation de la température de la planète, parce que des nuages se forment lorsque l’excédent de vapeur d’eau de l’atmosphère se condense en cristaux de glace et gouttelettes d’eau, pour donner des précipitations.

Véhicules légers. Catégorie regroupant les automobiles et les camions légers.

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